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samedi 19 mai 2012

Retrait français d'Afghanistan, le sujet qui fâche au menu de l'Otan

 AFP le 19-05-2012 à 07h46- Mis à jour à 14h00

A peine en fonction, le président François Hollande doit confirmer ce week-end le retrait d'ici fin 2012 des "troupes combattantes" françaises d'Afghanistan, lors du sommet de l'Otan à Chicago.
Une décision critiquée par les alliés de la France, complexe à mettre en oeuvre et dont le coût peut faire grimper la facture de l'intervention française.
Politiquement, François Hollande ne peut revenir à peine élu sur l'un de ses rares engagements en matière de politique étrangère. Même si la chancelière allemande Angela Merkel, comme le secrétaire général de l'Otan, Anders Rogh Rasmussen, ont rappelé fermement Paris à ses responsabilités.
Dans l'entourage du nouveau chef de l'Etat, on minimise pourtant les différences entre le nouveau calendrier et celui de Nicolas Sarkozy, qui avait programmé le retrait pour fin 2013. "Tout ça se resserre", souligne-t-on.

Merci de lire ici la suite de la dépêche


Allons, Monsieur Hollande, de toute façon il fallait bien partir, de cet endroit où les troupes françaises n'auraient jamais dû mettre les pieds. Donc les coûts sont là. Autant commencer tout de suite (oui, tout de suite), et prendre son temps pour tout évacuer. Et dans la foulée, résilier le contrat avec l'OTAN imprudemment élargi par le prédécesseur. Rappel : l'OTAN est un adversaire, pas autre chose. Les intérêts US sont différents de ceux des Européens, quand ils ne sont pas opposés à ceux-ci.

Nul doute qu'Obama fera la moue. Mais objectivement il n'y a aucune raison d'être allié avec le plus grand prédateur de la planète : le Pentagone. "Nous n'avons pas les mêmes valeurs !"



N O N    A    L ' O T A N !

1 commentaire:

  1. Hollande est un rusé (servi aussi par les hasards du calendrier) : il "n'impose" qu'une mesurette, d'un an, par rapport au programme de retrait du chef de bazar précédent, tant cette intervention était impopulaire, y compris à droite...
    Et il va venir nous dire bientôt : "voyez comme je suis courageux" face à l'émoi (bien orchestré) suscité par cette décision... qui fut celle de l'opinion publique beaucoup plus que la sienne. Et le pire, il va nous dire bientôt, pour tel ou tel acte de courage à prendre (pour la Grèce par ex.) : là je ne peux pas appliquer mon choix, il y a trop d'oppositions.
    Je prends les paris !

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