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vendredi 22 juin 2012

Les travaux ont commencé pour redémarrer le réacteur 4 à la centrale Ohi

NHK, le 21 juin 2012 - Mis à jour à 11h08 UTC (20h08 heure du Japon) soit 13h08 h. française.

L'opérateur de la centrale nucléaire Ohi, préfecture de Fukui, a commencé les travaux pour redémarrer le réacteur N°4, à la suite d'opérations similaires au réacteur N°3 samedi dernier. La Société d'Électricité Kansai a commencé la tâche de deux semaines consistant au nettoyagedes canalisations connectées à la turbine du réacteur N°4  ce jeudi. Elle a prévu de prendre encore dix jours pour contrôler les tuyaux, et tester les barres de contrôle.

Il est prévu de redémarrer le réacteur N°3 le premier juillet, et le N°4, le 17. La remise en service actif interviendrait le 8 juillet pour le N°3, et le 24 pour le N°4.


Rappelons que, pour des raisons diverses, la totalité des 54 réacteurs nucléaires japonais de production nucléaire d'électricité est actuellement à l'arrêt, le dernier ayant été stoppé le 5 mai. Malgré toutes les pétitions, les mises en garde, la menace va donc recommencer à peser sur les Japonais, habitant l'une des régions les plus "chahutées" du globe par les tremblements de terre, et éventuellement les tsunami. Toute la production électrique y étant privée, c'est sur des bases à 100% commerciales que se prennent les décisions, quitte à obliger les responsables politiques à démissionner s'ils veulent contrecarrer ces décisions (cas du précédent premier ministre).

Et pour les 58 réacteurs français ? Même la centrale de Fessenheim, obsolète, placée elle aussi dans une zone à risque, et dans une région très peuplée, continue à tourner vaille que vaille. Si elle a un problème majeur, tout le cours inférieur du Rhin jusqu'à Rotterdam peut en être affecté. Les vrais responsables doivent avoir un écran d'analyse comptable à la place du cœur. Pourtant, si l'on tient compte (eh oui, on devrait !) du coût du nécessaire démantèlement de ces centrales, le coût du KWh nucléaire est obligatoirement bien plus élevé que celui des autres productions d'énergie. Et l'on ne parle même pas du risque nucléaire en termes humains, environnementaux.

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