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mardi 26 juin 2012

Syrie: la Belgique envisage une intervention militaire sans aval de l'Onu

Serait-ce le tour de la Belgique, où se trouve le siège de l'OTAN, de se porter volontaire pour être la tête d'une expédition punitive, à la manière de la France en Libye ?


Dossier: Situation politique en Syrie

Syrie: la Belgique envisage une intervention militaire sans aval de l'Onu
11:16 26/06/2012
BRUXELLES, 26 juin - RIA Novosti
Le ministre des Affaires étrangères belge Didier Reynders admet la possibilité d'une intervention militaire internationale en Syrie en dehors du cadre de l'Onu, lit-on dans la presse locale.
"En cas de blocage persistant [des sanctions] au sein de l'Onu, il faudrait voir à des capacités d'intervention qui soient en dehors", a déclaré le ministre cité par le journal Le Soir.

Selon le chef de la diplomatie belge, cette question sera examinée lors de la prochaine réunion du groupe des "Amis de la Syrie" prévue le 6 juillet à Paris.

La Syrie fait à l'heure actuelle l'objet de 16 trains de sanctions de l'UE, dont le dernier a été adopté lundi. Les mesures répressives prévoient notamment le gel des avoirs de plusieurs dizaines de personnes physiques et morales proches du président Bachar el-Assad. En outre, le Conseil de l'UE a interdit l'exportation vers la Syrie d'articles de luxe et de biens à double usage à partir du 17 juin. 

Depuis la mi-mars 2011, la Syrie est en proie à une vague de contestation du régime de Bachar el-Assad. Selon l'Onu, les affrontements ont déjà fait plus de 12.000 victimes parmi les civils et les militaires. Un cessez-le-feu a été décrété dans le pays en avril dernier, en vertu du plan de paix proposé par Kofi Annan. Toutefois, les parties hostiles font régulièrement état de nouveaux affrontements et victimes.

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Va-t-il désormais falloir déclarer la guerre à la Belgique, pour lui apprendre à ne pas attaquer un pays sans mandat express de l'ONU ?  Et puis aussi attaquer la France (son ancien ministre de la Défense, en tout cas) pour avoir osé envahir Tripoli ?
bab

2 commentaires:

  1. Bruxelles nous habitué à tous les coups fourrés et durs de la Commission Européenne, aux ordres des lobby du big business, ça oui !
    Cette déclaration d'un "va t'en guerre" n'est qu'une gesticulation parmi d'autres en faveur de l'OTAN, la "démocrature" des Affaires dites de "démocratie moderne" (UE, etc) n'étant jamais loin d'agiter le "gros bâton" (policier ou militaire) et de l'abattre, si cela tourne mal (révolution ou émeutes en Grèce, demain ?)
    En Syrie il y a bien des années que cela tourne mal, pour le père tyrannique de l'actuel Assad, face aux émeutes, noyées dans le sang et l'isolement du peuple...
    L'armée y a désormais le vrai pouvoir, dictatorial, derrière sa marionnette de Assad-Fils :15.000 morts en 15 mois ai-je lu hier...

    Mais, paradoxalement, l'isolement des émeutiers est rompu désormais grâce aux maladroits et scandaleux "vétos" russes et chinois à l'ONU, pris en soutien au pouvoir syrien (vision d'une stratégie obsolète de "guerre froide" d'hier)...
    Je ne suis pas du tout, du tout, pour une "opération à la libyenne" en Syrie (l'OTAN de la stratégie "guerre froide" doit disparaître, l'ONU être profondément refondée, ailleurs qu'à New-York, par exemple à Téhéran d'un Iran révolutionné, demain ?)
    Mais, sous une nouvelle forme, pour des "Brigades Internationales", la solidarité internationale concrète au peuple massacré : la victoire de Franco avait permis celle (un temps, mais épouvantable)des fascistes nazis...démarrée par l'accord scélérat Hitler-Staline !
    la Révolution, vite, avant la 3° guerre mondiale !!

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  2. Une attaque de la Syrie par l'OTAN serait incontestablement pire encore que ce qui s'est passé en Libye. Les troupes étrangères infiltrées, pas plus soutenues par le peuple syrien que le gouvernement actuel, ont déjà fait autant de dégâts que lui, et il ne s'agissait là que de quelques groupes lourdement armés. Cette stratégie a échoué.

    La Syrie est un point névralgique. Chine et Russie ne laisseront pas impunément Washington avancer encore ses pions dans la région. De ce fait, l'Iran est un peu plus laissé tranquille pour le moment, mais il n'est certainement pas oublié.

    Cette fois, le philosophe au poitrail en bataille se met moins en avant. Il faut largement souhaiter qu'il se taise désormais : il a fait bien assez de mal depuis quelques années. Le Quai d'Orsay sera peut-être un peu moins tenu pour quantité négligeable avec la circonspection désormais un peu plus grande de Paris vis-à-vis de la Maison-Blanche.

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