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vendredi 5 avril 2013

Georges Ibrahim Abdallah - Quand la politique internationale s'empare de la Justice


C'est un extrait de dépêche de l'AFP

Dans un arrêt obtenu par l'AFP, la plus haute juridiction criminelle "déclare irrecevable la demande de libération conditionnelle".

Elle estime que M. Abdallah "ne pouvait se voir accorder une libération conditionnelle sans avoir été obligatoirement préalablement soumis, à titre probatoire, à une mesure de semi-liberté ou de placement sous surveillance électronique pendant une période d'un an au moins".

Le piège est total. Des pressions politiques internationales ont empêché que Georges Ibrahim Abdallah bénéficie d'un régime de semi-liberté, et maintenant cet empêchement interdirait une libération conditionnelle (associée à un bannissement vers le Liban). Les personnes de gauche incarcérées "bénéficient" d'une sorte d'acharnement, de nombreux cas en témoignent comme les anciens d'Action Directe. Ou la mise à l'ombre sans preuves des penseurs-épiciers de Tarnac. A comparer avec le cas Papon.......

Des employés de grandes  entreprises comme France Télécom, Renault ou autres se suicident en masse en raison de conditions de travail devenues, au sens propre du terme, inhumaines par la volonté des dirigeants : ceux-là ne seront pas inquiétés. Tout au plus seront-ils congédiés. Des millions d'enfants meurent de faim, parce que des multinationales de produits alimentaires de base (Glencore, Cargill, Louis Dreyfus, Unilever...) spéculent sur une raréfaction artificielle de ceux-ci (sur-stockage volontaire) : rien ne se passe. Des milliers, des centaines de milliers de personnes sont tuées par des mercenaires à la solde de "grands pays" (suivez mon regard) directement, ou grâce à des drones où le tireur voit sa victime à des milliers de kilomètres : aucune arrestation, aucune protestation tolérée, silence de plomb. 

Il suffit qu'un homme, voire deux, mais de pays dits "riches" soient la cible "d'activistes" de gauche, la grande artillerie policière et médiatique se déchaîne. Un crime reste un crime, certes. Mais alors, pas de deux poids deux mesures. L'enjeu est bien là.

La chose est d'autant plus criante, concernant le cas évoqué aujourd'hui, que Georges Abdallah n'est que soupçonné de complicité présumée de ces meurtres. Si ce n'est pas de l'acharnement, qu'est-ce ? Il y a le précédent de Guantanamo... qui ne sera pas fermé puisque des travaux à grands frais, en cette période économiquement difficile, sont effectués sur les habitations des tortionnaires du camp. Comment mettre en jugement des hommes, dont l'innocence ne fait aucun doute, et qui ont été amenés là par des moyens illégaux ? Gênant, détournons la tête. Certains pays se donnent tous les droits, USA, Grande Bretagne, Israël, France ou Espagne trop souvent, etc... surtout que par exemple les USA perversement refusent de signer les traités internationaux, pour protéger leurs assassins (pas ceux qui sont en prison, et qui peuvent être innocents d'ailleurs, mais les autres, ceux qui sont payés pour cela avec l'argent du gouvernement).

La réprobation publique ne peut être qu'unanime :  

 _ a _ s _ s _ e _ z!

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