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lundi 20 janvier 2014

Paris interdit le survol de son territoire à la délégation syrienne (Assawra)

Vu chez Assawra :


Paris interdit le survol de son territoire à la délégation syrienne

lundi 20 janvier 2014, par La Rédaction
La Syrie a affirmé lundi que les autorités françaises avaient interdit le survol de leur territoire à l’avion devant transporter mardi sa délégation à la Conférence de paix de Genève II, selon une source officielle à Damas.
"La France a refusé à l’avion qui devait transporter mardi notre délégation de traverser son espace aérien, ce qui prouve qu’elle fait tout son possible pour faire échouer la Conférence de Genève", a affirmé à l’AFP un haut responsable au ministère syrien des Affaires étrangères. La Conférence doit s’ouvrir à Montreux mercredi en présence d’une trentaine de pays, puis la réunion se déplacera à Genève où la délégation gouvernementale et celle de l’opposition se réuniront sous la présidence du négociateur international Lakhdar Brahimi.
"Les autorités syriennes examinent toutes les possibilités pour que leur délégation arrive à temps en Suisse", a ajouté cette source. Plusieurs responsables syriens et des compagnies ont été soumis à des sanctions européennes depuis le début du conflit en Syrie en mars 2011.
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L’Iran ira à Genève II mais refuse les conditions préalables
L’Iran, principal allié régional du régime syrien, a annoncé lundi sa participation à la conférence de paix sur la Syrie dite Genève II, tout en refusant la condition préalable d’accepter la création d’un gouvernement de transition. "Sur la base de l’invitation officielle (du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon), l’Iran participera à cette conférence sans condition préalable", a déclaré la porte-parole de la diplomatie, Marzieh Afkham, citée par l’agence officielle Irna. L’Iran s’est engagé à jouer "un rôle positif et constructif" pour mettre fin au conflit syrien, a affirmé dimanche Ban Ki-moon en annonçant son invitation à Téhéran.
Mais Washington, Paris et Londres ont martelé lundi que, pour pouvoir participer à Genève II à partir de mercredi, Téhéran devait accepter le communiqué adopté à Genève le 30 juin 2012 appelant à un gouvernement de transition en Syrie. Pour la Russie, autre allié de Damas, l’absence de l’Iran à la conférence serait une "erreur impardonnable". Et l’opposition syrienne a menacé de se retirer de la conférence si l’invitation à l’Iran était maintenue.
"Les accords précédents qui étaient en ligne avec les intérêts des pouvoirs étrangers et des (groupes) réactionnaires dans la région ne peuvent pas être la base des prochaines négociations, et la décision du peuple syrien sera déterminante", a pour sa part affirmé lundi le général Massoud Jazayeri, l’adjoint du chef d’état-major des forces armées iraniennes.
(20-01-2014 - Avec les agences de presse)


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Dont acte. Désormais, aucun appareil français n'a le droit de survoler mon domicile, foi d'ami des peuples libres vis-à-vis de la dictature OCCIDENTALE. (c'est de l'humour ? oui, parce que ma flotte aérienne est réduite)
bab

dimanche 19 janvier 2014

Fukushima : Branle-bas de combat (Xavier Nast)

Répercutons, répercutons une remarque de Xavier Nast, à propos du nucléaire. Bien entendu, tout ce qu'il dit est vrai, bien trop vrai. Ces propos ont presque trois ans, ils n'ont pas pris une ride.

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Branle bas de combat 
 Le 27 mars 2011 12H06 | par Jacques Attali, (+ mes commentaires) c’était il y a 2 ans !


Une fois de plus, un problème qu’on pensait local devient planétaire: vous avez aimé les subprimes californiens? Vous adorerez les déchets nucléaires japonais.


L’heure est très grave. Un scenario mettant en cause l’intégrité à moyen terme de l’humanité ne peut plus être exclu (Pollution planétaire des contaminants radiotoxiques alpha émetteurs). Si les cuves ou les piscines stockant les combustibles irradiés des réacteurs de Fukushima cèdent sous l’effet de la chaleur, d’une explosion ou d’une réplique sismique, on verra se dégager, sous forme liquide ou gazeuse, dans la mer, dans l’air ou en sous sol, des quantités immenses (182 tonnes pour l’unité 3) (300 tonnes pour l’unité 4) de matériaux radioactifs (le réacteur et la piscine du 3 ont relâché leurs combustibles dans l’atmosphère dès le 14 mars 2011) . Et même, s’il s’agit de l’enceinte de confinement du troisième réacteur, des quantités considérables de plutonium. Avec, alors, des conséquences certaines sur la contamination d’une partie du Japon, devenant largement inhabitable ; et avec d’autres implications, moins certaines (cela dépend de la taille des poussières), sur la contamination de la planète entière.


Tout cela parce que les autorités nucléaires japonaises ont, pour des raisons de pure rentabilité financière, construit cette centrale où il ne fallait pas et refusé d’y mettre toutes les sécurités qu’on leur a proposé. Et parce, que depuis le début de la catastrophe, ces mêmes autorités ont accumulé erreurs sur erreurs dans la gestion des secours, laissant pendant des jours les réacteurs sans refroidissement, causant des dommages irréparables à ceux des systèmes de protection encore intacts (C’était rapidement trop tard déjà). Et même, par un mélange d’orgueil et de gout du secret, refusant l’aide internationale et ne communiquant pas la réalité de ce qu’ils savaient sans doute, depuis le début, être une catastrophe méritant une mobilisation planétaire. (maintenant il ne reste plus qu’à taire la vérité)


En agissant ainsi, ces autorités ont d’abord mis en danger le magnifique peuple japonais, qu’ils ont sous informé ; et en particulier des travailleurs, sous payés, employés à des taches extrêmement dangereuses pour lesquelles ils n’étaient pas formés.


Désormais, pour ne pas avouer qu’ils ont menti, ces mêmes responsables refusent la coopération des spécialistes étrangers ; et c’est la planète toute entière qu’ils mettent en danger.


Il est ahurissant que la « communauté internationale », désormais, (et c’est heureux), si prompte à réagir, à s’indigner à la moindre violation des droits de l’homme, reste, dans ce cas, totalement impavide : On demande poliment aux responsables japonais ce qu’ils font ; on n’insiste pas lorsqu’ils refusent notre aide ; on évacue, ce qui est sage, lorsqu’ils le souhaitent, nos propres ressortissants ; on fait des communiqués plus ou moins lénifiants. Pour ne pas paniquer les populations. Pour sauver l’industrie nucléaire (Le N. Sarkozy est le champion en chef). Pour dormir encore quelques jours tranquilles. (Là il parle de nous, enfin pas de nous, mais des autres, la grande majorité)


Tout cela est absurde. L’industrie nucléaire ne pourra être, éventuellement, sauvée que si cette catastrophe est enrayée au plus vite (En Europe tous l’ont compris sauf nos psychopathes pronukes et beaucoup d'autres idiots qui se complaisent dans l'ignorance). Il faut donc d’urgence mettre en place un consortium mondial de toutes les compétences. Il faut que nos amis japonais acceptent au plus vite, sans se considérer comme offusqués ou humiliés par notre insistance, la venue sur place des meilleurs spécialistes mondiaux de la gestion de l’après accident. (Ils ne se sont pas bousculés depuis) Ce qui sera, d’ailleurs, le seul moyen de savoir vraiment ce qui se passe vraiment à l’intérieur de cette centrale. (2 ans après on nous explique qu’il y a de l’eau dans le dernier mètre de la piscine qui avait initialement une profondeur de 15 m, et que sa température est normale, effectivement si tout le combustible fut envoyé dans l’atmosphère)


Sans attendre les conclusions de ces spécialistes, il faut aussi d’ores et déjà envoyer sur place, par avion, tous les hélicoptères, lances à incendie, robots, bétonnières, qu’on pourra trouver pour organiser un confinement efficace de ces réacteurs et mettre fin à ce désastre. Il n’est plus temps de s’interroger sur le droit ou le devoir d ingérence. Mais d’agir. (Agir aujourd’hui c’est fermer les dernières centrales du monde, à moins que ce soit déjà …… trop tard ?)

mardi 14 janvier 2014

antisémitisme

J’ai noté que ceux qui manient le mot antisémitisme sont ceux qui ont quelque chose à cacher, et dont c’est une arme pour couper court à toute discussion. Parmi ces gens-là, on notera des journaleux qui ont appris le mot, et le ressortent à toutes les casseroles sans bien savoir à quoi cela correspond réellement. Et puis des philosophes (du moins il paraît que c’en est) qui semblent être les maîtres à penser des susnommés journaleux. Enfin s’essaieront à ce terme des politiciens. Possédant un passeport français, ils agissent complètement et exclusivement comme si leur passeport comportait un autre drapeau. De ces trois catégories, avec plus ou moins de force, tombent les anathèmes sur ceux qui ont l’audace de critiquer la politique d’un seul pays. Ou plus précisément d’un seul gouvernement. Un gouvernement si à l’extrême droite dans sa rectitude cruelle, que ceux en France qui sont considérés comme en étant, paraissent bien "petits joueurs". Que certains nostalgiques étatsuniens, ex-fédérés affublés de cagoules blanches pointues, ne sont que ridicules à côté. Ce qui ne les empêche pas éventuellement de soutenir les personnages de ce gouvernement. C’est beau l’élitisme, tout de même ! Au point que l’une des figures les plus "éminentes" vient d’être portée en terre alors que sa responsabilité dans des massacres atroces le porte au plus haut niveau des tortionnaires.

Tout le monde souffre de ces gens-là. Y compris la plupart de ceux au nom desquels ces personnages disent agir. On a même entendu parler de religions ! Il n’en est rien bien entendu. Il suffit de penser aux Éthiopiens qui ont cru trouver une terre promise, et qui l’ont payé fort cher. Donc ce n’est pas la religion.

Est-ce l’origine géographique ? Bien des colons d’origine russe ont "l’imprimatur", s’ils font leur boulot de colons sur des terres envahies. En revanche "les gens d’ici", ceux qui brandissent leurs actes notariés, sont spoliés de leurs terres, de leurs maisons. Ce n’est pas cela non plus.

Sont-ce les rites ? Les habitants du quartier Méa Shéarim, avec leurs chapeaux (je ne les envie pas vu la chaleur), qui sont parmi les plus pointilleux, sont le plus souvent contre cet état de fait et crient à la manipulation. Eux, et leurs homologues de Paris, de New York et d’ailleurs. Ce n’est donc pas cela non plus.

Ne reste qu’un dessein politique, porté depuis cent cinquante ans environ par des politicards comme Lord Balfour, et d’autres plus hauts personnages encore. Ni juifs au niveau religieux, ni habitants du proche-orient, ce sont eux qui ont inventé le mot honni, à servir chaud à quiconque se met en travers de leurs projets. C’est donc un anathème vide de sens, mais pas vide de conséquences.

Que peut-on dire alors ? Pour moi, athée, je me contenterai de dire à tous mes frères humains "Paix à vous, vous qui professez des idées liées à la divinité, quel que soit le nom que vous lui donnez, ou qui comme moi n’ont pas ce souci". Je leur dirai "Paix à vous, quel que soit le pays où vous vivez, par hasard, ou non, paix à vous, et que personne pour des raisons fumeuses ne vienne vous arracher à vos maisons, vous molester, vous tuer". Je leur dirai "Paix à vous, quelles que soient vos opinions politiques, philosophiques ou autres, aussi longtemps que vous les vivrez sans avoir la prétention de les imposer aux autres humains". En revanche, toute personne qui, se croyant supérieure à d’autres, se livrera à des exactions au nom de mots plus ou moins vides de sens sur les autres humains, devra être châtiée selon les termes de la loi, la même pour tous. Le mot antisémitisme, je viens de le démontrer, est l’un de ces mots vides de sens que certains assènent avec violence, à tort et à travers, à tous ceux qui se dressent sur leur chemin. A la Justice de faire son devoir, dans la plus grande impartialité et la plus grande sérénité.

lundi 13 janvier 2014

"De souche"....


Ne sont vraiment "de souche" en France, que les descendants (même métissés, évidemment) des Ligures, ceux qui ont commencé la mise en valeur de ce cap extrême de l'Eurasie. Selon les rares sources que nous avons, il en reste fort peu, en raison de l'invasion il y a plus de 2500 ans des Celtes venus de la lointaine Asie (les "agressifs" à différencier de ceux qui sont venus plus benoîtement plus tard, et qui forment "les Rroms").
 
Or, que sont les Ligures ? Les cousins des mêmes qui peuplaient au même moment, isthme de Gibraltar oblige, l'actuel Maghreb. Quand disparut l'isthme (on dit que ce cataclysme correspond à la disparition de l'Atlantide), ceux du sud furent relativement protégés, et aujourd'hui encore ils sont là, dans le Haut Atlas, en Kabylie.... oui, ce sont les cousins du peu qui reste de nos vrais ancêtres. Leur langue, parfaitement différente, subsiste : c'est le berbère que des conquérants successifs se sont acharnés à faire disparaître. Une vraie langue, structurée, vraiment originale, langue écrite (alphabet Tifinagh).
 
Pour ma part, un généalogiste bénévole, mais obstiné et compétent a pu faire remonter mes différentes lignées au tout début du XVIIe siècle (avant cela devient très difficile, d'autres ont eu les mêmes difficultés). A l'époque le cercle des connaissances était limité à quelques kilomètres, moyens de communication obligent. C'était le cas, d'où au fil des siècles deux recoupements de lignées, fatalement. En extrapolant, je ne serais pas surpris d'être descendant des Colliberts, ces forçats en rupture de ban, ces malfaiteurs qui pour échapper aux "forces de l'ordre" de l'époque (vers les 8e-9e siècles) s'étaient réfugiés dans l'espèce de no man's land qu'était le Golfe des Pictons en voie d'asséchement partiel, sur les multiples îles qui finissaient par émerger. Ce sont eux qui, au départ, ont contribué à mettre en valeur ce qu'on appelle aujourd'hui le Marais Poitevin. De même que peut-être aussi purent contribuer à mon bagage génétique ces Vikings qui n'ont pas hésité à écumer cette région : c'est au point que subsistent encore les vestiges d'un château fort qui avait été construit au bord du Golfe, afin de contrer leurs méfaits.
 
Une seule constante : les gens alors ne se déplaçaient que sur des distances très courtes. Seuls les "seigneurs" se déplaçaient davantage, comme ce possesseur du château, qui fut le chambellan de François Ier et Henri II, et participa à la bataille de Pavie où il fut grièvement blessé.
 
Fort de l'appellation "français de souche" (plus de 400 ans), je revendique le droit à me considérer comme citoyen du Monde, frère des Amérindiens, des Aïnous, des voisins de Mandela, des Sémites de Gaza ou des Samoyyèdes. Mais totalement opposé aux accros internationalistes du Pognon, qui ne sont que des dégénérés graves.

dimanche 12 janvier 2014

Le retour des polices de la pensée et de la force : 1934, 1984, 2014

Mille neuf cent trente-quatre. Les hordes de la Force se prenant pour le Droit ont failli réussir leur coup d'État. Le 6 février leur tentative échoue. Dans la même période, les mêmes, ou leurs cousins proches ont réussi en Italie, en Espagne et en Allemagne. En Grande-Bretagne aussi, bien que leurs adhérents atteignent 50 000 en 1934, et 100 000 sympathisants,  ils ont connu l'échec.


Mille neuf cent quatre vingt-quatre . C'est l'année où est censé se passer un livre devenu incontournable, le 1984 de George Orwell (édité en 1949). Le hasard ? Ce livre, que le fournisseur tous azimuts Amazon proposait aussi bien sur papier que sous forme dématérialisée vient d'être retiré de la vente numérique, au prétexte que la firme n'en possédait pas les droits. Réaction plutôt lente. Serait-ce que le côté subversif et prémonitoire de l'ouvrage pourrait donner des idées à son lectorat, alors que les révélations Snowden ont donné un relief tout particulier à un Big Brother bien réel ?

Deux mille quatorze.  Le forcing sur tous les plans de la paranoïa chez les politiciens et leurs sponsors banquiers et industriels, peut-être exacerbée par le déficit colossalement abyssal du pays résolu à être le patron du monde entier, se révèle au grand jour malgré les efforts d'agences d'espionnage pléthoriques. Plus elle sont chères, plus les armées sont abreuvées de nouvelles armes souvent à usage "civil". Les maîtres espions et leurs sponsors politiques ne respectent plus aucune liberté, aucun droit fondamental et évident comme celui à la vie, excepté dans les encore nombreux endroits où la possibilité d'avortement des femmes et de départ dans la dignité n'est pas reconnue. Un vrai paradoxe. Massacrer une noce au Pakistan est parfaitement légal. Débarrasser d'un apport encombrant une fillette violée ne l'est pas. Cherchez l'erreur.

C'est dans ce contexte, dont on rappelle qu'il est quasi mondial, que la liberté d'expression n'est plus reconnue dans notre pays pour des prétextes décriés par tous les spécialistes du droit. La censure a priori a fait son hideuse entrée dans un contexte légal très controversé. Un arrêt du Conseil d'État, élément important de l'État républicain, bâclé en moins de deux heures par un unique juge au profil pas forcément incontestable dans le cas de figure en question, voilà qui ne donne guère de légitimité à une décision contrevenant à nos textes fondamentaux.

Que l'amuseur public mis en cause se montre imprudent et provocateur, voilà qui peut se juger a posteriori "sur pièces", dans l'ambiance feutrée et sereine d'un palais de justice. Qu'un  ( )inistre apparemment en rage oblige pratiquement la Justice au plus haut niveau à se déjuger, voilà une attitude grave, et dont je crains qu'elle ne soit irresponsable. Autant avouer alors franchement que nous sommes en dictature. Dictature dont on peut mesurer la portée, avec des interventions en "OPEX" dans différents endroits du monde.

Ce fut la Libye, où "un dictateur" préférant utiliser l'argent du pétrole pour apporter le bien-être à ses compatriotes au lieu de le laisser aux multinationales, est assassiné, et son pays par la même occasion. L'encadrement et les commandos français étaient là. L'assassin également, qui vient de décéder "violemment" en France. Ce fut la Syrie, où la capture d'officiers français encadrant des djihadistes rend difficile à jouer une certaine neutralité.  Ce fut la Côte d'Ivoire, où "nos" soldats ont aidé un sanguinaire Ouattara à prendre le pouvoir, parce que les antécédents de celui-ci au FMI assuraient d'une meilleure souplesse envers "nos dirigeants". Son prédécesseur Gbagbo était trop défenseur de ses compatriotes, un peu à la manière de Kadhafi. C'est le Mali, où les mêmes djihadistes, ainsi que ceux armés en Libye, se heurtent désormais aux troupes officielles françaises, celles qui défendent l'approvisionnement en uranium du Niger pour Areva et EDF.

Nous nous retrouvons dans une position où l'extérieur, dirigé directement la plupart du temps depuis l'Élysée, est une réplique assez fidèle de celle de Washington. Cette politique, à une période où les citoyens français sont de plus en plus précaires, coûte très cher, présente une légitimité catastrophique, et vire vraiment à l'inacceptable.

Nous nous retrouvons dans une position où l'intérieur est sous la coupe de plus en plus arbitraire d'un homme qui dicte ses propres ordres pardessus toutes nos lois, au mépris des droits de nos compatriotes et en conjonction avec des extrémistes qui font la même chose dans le pays qu'ils dirigent. Il est vrai qu'il se prévaut de "son lien éternel" avec ces gens-là, quitte peut-être à s'asseoir sur les lois de son propre pays (ou en est-il encore citoyen, s'il l'a déjà été ?).

La situation est désormais claire. Les instances supérieures en France sont dans les mains de personnages qui n'ont rien à voir avec nos concitoyens.  C'est vrai dans le domaine bancaire, dans la grande industrie et l'économie en général, c'est vrai en politique intérieure et extérieure. Faudrait-il désormais un coup de balai ? Pour la petite histoire, face aux "forces de l'ordre" qui apportent toujours le désordre (mais sur ordre) là où elles interviennent,  on peut noter l'attitude responsable, citoyenne, des personnes jeunes et plus âgées venant pourtant parfois de quartiers à la vie difficile. L'hôte de Beauvau attendait des troubles, il a vu les citoyens chanter la Marseillaise. Aïe, raté !



vendredi 10 janvier 2014

Le monde contaminé ? Merci Fukushima

Rappelons les faits. Le 11 mars 2011 un séisme de très forte magnitude : 9,0, ce qui est parmi les plus forts connus, a largement secoué la côte du Tohoku,  région nord-est de Honshü (île principale du Japon) . Ce séisme sous-marin, en déplaçant brutalement la lèvre d'une longue faille de 4 ou 500 kilomètres de long sur une distance de 10 mètres, a déclenché un énorme tsunami, avec des vagues atteignant 30 mètres. Le résultat en a été catastrophique pour toute la région de Sendai. Sur le moment, les informations faisaient surtout état de l'incendie monstrueux d'une raffinerie, qui fut très difficile à éteindre.

En fait, le plus grave s'est passé au niveau des centrales nucléaires. La plus touchée fut celle de Fukushima Dai Ichi, au sud de Sendai. Une autre, Fukushima Dai Ni, n'eut que des dégâts mineurs parce que plus loin encore vers le sud. A Fukushima Dai Ichi, les installations déjà très malmenées par le séisme ont reçu le coup de grâce avec la vague de 14 mètres qui les ont submergées. Totalement hors contrôle, plus du tout refroidis, les réacteurs N°1 à 3 ont subi pleinement l'échauffement de leur cœur, qui a fondu (formation d'un corium) et a percé l'enveloppe de confinement. Cela explique des explosions, dues au gaz, l'hydrogène libéré par l'eau résiduelle de refroidissement, sur les réacteurs 1 et 2. Cela explique que le réacteur 3, chargé au MOX (mélange de plutonium et d'uranium appauvri), a pour sa part complètement divergé, comme on dit, et s'y est produite une explosion spontanée de type nucléaire. Le réacteur 4 étant déchargé, n'a pas explosé, mais sa piscine de travail contient toujours les barres de chargement qui ne doivent surtout pas manquer d'eau. Les réacteurs 5 et 6, plus au nord, ont en revanche peu souffert.

En raison des vents et des pluies, une grande partie de l'île de Honshü a été arrosée par les émanations de la centrale, jusqu'à Tôkyô et au-delà. Voilà le danger. Le second danger provient de l'eau des nappes phréatiques, et de celle qui a servi à arroser  les installations pour éviter le pire. Toute cette eau, bien que stockée en partie, a souvent du fait de fuites inévitables dans les canalisations provisoires, réussi à joindre la mer, et elle continue à le faire à raison de 400 litres par jour. Il s'agit d'eau largement contaminée. Déjà son action se fait sentir sur des saumons pêchés au nord-ouest des États-Unis.

Une autre partie des poussières et gaz s'échappant des réacteurs endommagés a pris la route aérienne au-dessus du Pacifique. Certes, avec la distance cette partie s'est diluée, mais une dizaine de jours après le début du sinistre toute la côte ouest de l'Amérique du Nord a été touchée. Cela explique que même en Californie, des nourrissons en quantité anormale présentent des anomalies thyroïdiennes graves. Ce sont ceux qui ont subi des atteintes faibles. Pour les atteintes fortes, le diagnostic a été plus terrible : ces enfants ont subi un décès prénatal. Le diagnostic a été plus long à établir, mais il a pu être confirmé. Ce genre de constat a été fait jusqu'au Québec, en raison surtout des neiges qui pouvaient emporter des particules plus importantes.

Ce processus n'est pas terminé. Des gaz continuent toujours à s'échapper des réacteurs condamnés, en particulier du N°3 : la radioactivité intense qui l'entoure interdit toute approche, même avec des engins automatiques ou télécommandés. Le bombardement intense des particules détruit les circuits électroniques.  Comme on ne sait pas où sont réellement les coriums, une reprise de criticité est encore possible, en particulier au N°3. Donc une autre explosion est envisageable. Ajoutons que la piscine du N°4, pleine de barres, est perchée pour des raisons techniques à 30 mètres de hauteur. Un autre fort séisme, une autre explosion du N°3 pourraient disjoindre la structure avant qu'elle ne soit vidée - il faudra au moins un an - et les barres surtout usagées, non refroidies, pourraient devenir un terrible danger de contamination planétaire.

Il ne s'agit pas de paniquer, mais de rappeler les faits. La routine fait qu'on finit par oublier ces dangers. Dès à présent il faut en tenir compte, tenter de prévenir les risques, de les anticiper avec méthode. Bien entendu, le danger nucléaire est maintenant démontré amplement. Cela n'empêche pas les "fondus" du nucléaire de continuer à préconiser ce mode de production d'énergie, sans tenir compte du coût très important de celui-ci quand il faut démonter une centrale en fin de vie. En fait, c'est tout simple : ces beaux Messieurs sortis d'écoles dites prestigieuses ne savent pas le faire.

centrale de Fessenheim
En revanche, de juteux contrats pour la construction de nouvelles unités se signent encore fréquemment, comme en Arabie Saoudite récemment. Pour les centrales en service, on se contente artificiellement d'augmenter leur durée "administrative" de vie. Un peu plus de profit sur des mécaniques "rentabilisées", mais affaiblies par le bombardement incessant des particules ; et puis, cerise sur le gâteau, pendant ce temps-là la question du démantèlement est suspendue. Excepté que, si une catastrophe intervient, l'addition sera colossale, voire impossible à régler. C'est pourtant ce qui a failli arriver le 27 décembre 1999 à la centrale du Blayais, de fort peu, quand les bâtiments ont été envahis par l'eau et que par hasard deux pompes sur une dizaine ont tenu le coup. C'est ce qui pourrait arriver, en pire, si une crue de l'Ill venait à causer l'inondation de l'installation de Fessenheim, la plus vétuste, et que le Rhin soit contaminé jusqu'à son embouchure (quatre pays concernés).

Alors, Messieurs les nucléaristes, toujours flamboyants ? Toujours prêts à en remettre une couche, quand la situation actuelle est déjà plus que dramatique ? Il est grave que les politiciens, ceux qui décident,  soient de connivence au niveau international.  L'AIEA n'est qu'un lobby de plus, au lieu de jouer son rôle de policier du nucléaire hors de toute considération financière ou idéologique. Le Japon, le vrai, l'authentique, est en train tout simplement de s'effacer de la carte, mais rien n'y fait.  Faudra-t-il instituer (mais qui oserait le faire ?) un tribunal international pour juger tous ces malfaiteurs AVANT qu'il ne soit tout-à-fait trop tard ?

mercredi 8 janvier 2014

Je l'appelle Quenelle, parce qu'elle me fait de l'effet

Est-ce aussi de l’humour ? Selon le Gorafi (déjà un doute entre, s’installe, commande un panaché sans alcool, renverse son verre...) le nommé M’Bala M’Bala serait selon ses dires un provocateur du Mossad depuis 2003. Paraît-il pour agglutiner des "antisémites" incités à donner, en même temps que de l’argent, leurs coordonnées. Amusante, l’opération. D’autant plus que, effectivement, dans ce cas de figure c’est exactement ce qu’il aurait fait, avec le succès que l’on sait.

Pendant ce temps-là, l’Élysée roule les mécaniques du côté de Bamako, avec l’argent qui aurait pu contribuer à diminuer le chômage (des mercenaires français ?). Tout le monde trouve cela trrèèèès bien, et retourne se taper une quenelle aux champignons garantis Mururoa.



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dimanche 5 janvier 2014

États-Unis : l'automutilation d'un colosse ?

la NSA, Fort Meade, Maryland
 Voici un pavé qui pourrait faire mal, signé Dedefensa, chez Le Grand Soir. A lire d'urgence (c'est assez long).

Deux membres du Congrès US demandent la publication de 28 pages classifiées du rapport officiel sur le 11 Septembre qui contiennent, selon eux, des révélations "choquantes" sur l’implication de "un ou plusieurs" service(s) de renseignement de pays étrangers dans l’attaque du 9/11.



Ne laissons plus longtemps le suspens s'installer : il s'agirait des services saoudiens, et/ou de ceux du gouvernement israélien.  Il s'agit là de documents tout ce qu'il y a d'officiels, mais jusqu'à présent occultés par le secret défense. Tiens donc !

Il aura fallu qu'un homme ose volontairement et au péril de sa vie lancer des infos et des accusations, pour qu'enfin la machine s'ébranle. La NSA ne veut pas passer pour une imbécile, avec un budget annuel qui était en 2010 de 15 milliards de dollars U$ c'est une machine qui se veut redoutable : elle a intérêt.
 
Merci Monsieur Snowden, vous avez bien contribué à déclencher un processus d’auto-délitement du système. Cette faille va en provoquer d’autres. Des replâtrages de façade auront lieu, mais le cœur même de la défense est fissuré. A force de bétonner et sur-bétonner, la cuirasse écrase ce qu’il y a derrière : pas grand-chose hormis une pompe à fric qu’il fallait défendre à tout prix. C’est effectivement assez plaisant.

Si l’homme de la rue aux States n"est plus convaincu de la suprématie de son monde, suprématie dont ses oreilles ont été rabattues dès sont plus jeune âge, alors peut-être quelque chose changera-t-il dans cette citadelle jamais attaquée hormis de l’intérieur. Après Oklahoma City, le WTC ne serait qu’un coup de main orchestré par les propres défenseurs de "l’Amérique" ? Quelle désillusion ! Un doute en entraînant un autre, c’est tout ce à quoi ils ont cru qui dévoilera ses haillons et sa perversité. Le retour de bâton pourrait être sévère, malgré les forces colossales de "maintien de l’ordre" qui existent là-bas.

Alors, un seul danger pourrait se profiler : perdu pour perdu, le Pouvoir serait capable de susciter une guerre extérieure comme il en a le secret (de Polichinelle, mais passons), afin de ressouder la Nation autour d’un danger imaginaire.

mercredi 1 janvier 2014

Premier janvier 1914, premier vol commercial : 2014, la fin de l'aviation ?

C'est l'AFP qui nous le précise : le premier vol commercial sur un avion a tout juste cent ans aujourd'hui.

En 2014, toute une série d'évènements marqueront ce centenaire, à commencer par la réédition de ce premier vol de 23 minutes, pour traverser avec un hydravion la baie de Tampa, au départ de St Petersburg. Abram Pheil, le maire de St Petersburg en 1914, avait payé à des enchères son billet 400 dollars, une somme à l'époque, sur cette nouvelle ligne créée par Percival Fansler.

Ce que certains considèrent comme une grande réussite (en 2013 le cap des trois milliards de passagers aurait été franchi), est bien entendu un grand malheur pour notre environnement, et pour les ressources de la planète. Malgré des progrès dans la consommation des moteurs, et l'aérodynamique des aéronefs, le transport aérien est de loin le plus énergivore des actes humains. C'est parfaitement logique, puisqu'il faut beaucoup d'énergie pour maintenir en l'air un appareil plus lourd que celui-ci malgré la portance.

aéroport du Cap
Il faut ajouter au transport de passagers, celui de plus en plus important de denrées périssables ou non par ce moyen. Seule la détaxation totale du carburant rend ce moyen à peu près "rentable" selon les critères capitalistes, quand les transports terrestres sont bien moins lotis. Il s'agit donc d'un choix politique. Choix bien entendu éminemment critiquable.

Ajoutons à ce sombre tableau le facteur militaire. Dans le monde, à chaque instant, des patrouilles sillonnent le ciel uniquement à la recherche d'une quelconque menace, et aussi à titre d'entraînement. La perversion du système pousse même à mettre en l'air des "outres pleines d'essence" chargées de ravitailler ces patrouilles sans qu'elles n'aient à atterrir. On peut imaginer ce que cela coûte en permanence à la planète et... aux contribuables.  Mais bien entendu, ni la planète, ni les contribuables n'ont leur mot à dire.

Aussi, au lieu de fustiger des automobilistes qui roulent un peu trop vite, donc consomment plus paraît-il, faudrait-il commencer par supprimer cette pollution permanente qui pompe tant d'énergie la plupart du temps inutile. Les économies permettraient très largement de développer le ferroutage, parent indigent des autres transports, cela aiderait également et par ricochet de faire des économies dans la construction et la maintenance des routes : car un gros camion contribue largement à dégrader les voies, et à polluer, et à consommer de l'énergie. Ce serait une sorte de cercle vertueux.

Dans cette perspective, bien entendu, bien des aéroports, situés assez près des villes, pourraient facilement être transformés en maraîchages, ce qui contribuerait à nourrir les citadins sans aller chercher loin l'approvisionnement : là encore, gain d'énergie, avec des produits plus frais et moins chers. Il suffirait de ne garder que des transports vraiment urgents (malades ou blessés, organes à transplanter avec une flottille ultra-réduite de petits avions et d'hélicoptères), des unités de pompiers aériens pour les incendies de forêts et quelques autres usages de grande nécessité.

La transformation pourrait commencer par l'interdiction des flottes privées, des voyages d'affaires, des destinations de loisir via l'aérien. Pour les affaires (dont je conteste l'utilité fondamentale, mais ce n'est pas là le sujet), la visioconférence multibranche est aujourd'hui très facile, pourquoi ne pas la généraliser ? Et si l'on parle de sécurité, il a été abondamment prouvé que les grands services de renseignement entendent tout, de toute façon.

Une Terre débarrassée des transports aériens pourrait se recentrer sur ses capacités régionales, quitte à renforcer les chemins de fer de façon importante (y compris pour les petites distances, souvent délaissées aujourd'hui).  Cela pourrait aussi relancer la construction navale, ce qui contrebalancerait la perte d'effectifs dans la construction aérienne devenue quasi obsolète. Construction aérienne qui pourrait également se reconvertir dans la conception et la construction de transports ferrés.

Trois milliards de passagers ! Cette année, si l'on continue ainsi, ce serait 3,4 milliards. Soit huit millions par jour. Il faut y ajouter 140 000 tonnes de fret souvent inutile, puisqu'on pourrait produire à la proximité des lieux où l'on en a besoin. D'autant que sûrement la moitié, voire bien plus, de ces produits, ne sont que le résultat d'une publicité massive pour des gadgets à courte durée de vie.  Et puis franchement, qui a vraiment besoin de fraises fraîches à Noël ?

Faisons un vœu : débarrassons-nous du transport aérien, renvoyons les capitalistes à la contemplation virtuelle de leurs capitaux virtuels virtuellement gagnés au prix de gaspillages pas du tout virtuels des ressources limitées de notre planète. S'ils font les méchants, utilisons les armées, avant la dissolution de celles-ci, pour les appréhender et enfin les empêcher de nuire. Que la Terre retrouve sa plénitude et sa quiétude avant qu'il ne soit tout-à-fait trop tard. J'ai dit.

Et bonne année à tous, dans cette Terre retrouvée.