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mardi 8 avril 2014

Pour sortir du capitalisme, sortons de "cette Europe-là"

Pour sortir de la situation actuelle, il faut s'attaquer à ceux qui sont au-dessus de "nos représentants". Donc abattons le capitalisme.

Pour abattre le capitalisme,il fait s'attaquer au PROFIT, qui n'est pas la juste rémunération d'efforts, mais l'accaparement de richesses créées par d'autres.

Pour démonter les rouages du PROFIT, il faut en démonter les mécanismes, bancaires en particulier. Ce sont les banques qui créent une richesse parfaitement fictive, par un mécanisme du crédit basé sur une toute petite fraction des sommes prêtées.

Pour démonter le système bancaire actuel, il faut ne prêter que des richesses existantes, qui seront rendues à l'organisme prêteur avec "un salaire" fixe (prêter un milliard ne coûte pas plus cher que prêter cent euros, mécaniquement).

Pour que cette nouvelle disposition fonctionne, il suffit que chacun dépose ses richesses dans une "banque" centrale, ce qui élimine la concurrence - vu qu'il n'y a plus de "PROFIT", c'est logique.

Puisque chacun prend ce dont il a besoin, et seulement cela,  pour le rendre ensuite quand il a créé à son tour de vraies richesses, c'est tout le monde qui s'enrichit ensemble.

De quoi a-t-on vraiment besoin ? Un toit pour se loger ? Quelques vêtements, la nourriture nécessaire chaque jour, de quoi se soigner éventuellement, tout cela peut se faire facilement puisque nous sommes tous égaux en droits et en devoirs, et en même temps TOUS différents. Pas au-dessus, en-dessous, seulement différents.

Le ramasseur de poubelles, chacun en aura besoin au moins une fois par semaine. Le chirurgien, avec un peu de chance, jamais. Le second aura besoin de plus de temps pour étudier "son art", pendant ce temps-là c'est l'effort commun qui lui permettra de continuer à vivre normalement, y compris celui du ramasseur de poubelles. Des rémunérations aussi différentes n'en ont plus de sens.

Tout le monde est utile, excepté celui qui ne veut pas l'être, lui seul se retrouvera marginalisé par sa propre faute. Et signalons-le là : une femme enceinte, elle aussi, est créatrice de richesse, la plus grande richesse sans doute : potentiellement de nouveaux talents.

Avec une nouvelle prise en compte du monde, la propriété privée ne se justifie plus. Elle que même les révolutionnaires de l'An II n'ont pas osé toucher. Rappelons, par exemple, que selon les phases de la vie on a besoin de plus ou moins de place, il suffit donc de créer des logements pas forcément "standard", mais surtout adaptés à ces différents besoins. Le "droit d'usage" existera toujours, la propriété pleine et entière ne se justifiera plus du tout. Ce sera valable pour tout bien entendu.

Avec ces nouvelles notions, l'écologie deviendra un composant naturel de la vie. Terminé le productivisme, ne sera fabriqué que ce qui est nécessaire, à la demande. Il suffira de faire du solide, simple, qui dure et est réparable.

Par ce fait, disparaîtront plein de métiers comme la publicité, comme la grande surface consumériste, comme l'assureur presque toujours inutile ("les petites lettres"), comme le banquier omniprésent,  En revanche l'artisanat pourra refleurir. La convivialité y gagnera grandement. La solidarité ira de pair, avec la confiance. Plus de voleurs, donc pratiquement plus de police avec les abus qui en découlent trop souvent.

Je rêve ? Ne nous y trompons pas, quand les ressources de la planète auront encore baissé en raison de la boulimie à laquelle des personnes très intéressées veulent nous soumettre, il faudra bien en arriver à cette vie frugale, mais enrichissante en vraies valeurs humaines.

Encore une raison pour sortit de "cette Europe" qui est un élément très important du Système. Disons NON, en refusant de voter, ce sera un premier pas vers un monde différent, et sûrement meilleur.

7 commentaires:

  1. En finir avec le capitalisme ? Un programme de titans, et de titans ayant la foi.

    Une petite conférence de Hazan et Lordon :
    http://tinyw.in/jWzV

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    1. Je suis bien d'accord, la tâche est vraiment énorme.

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  2. Zoli programme mon Jean-Claude. Mais le nom du parti qui le porte m'a échappé... Un nom ?...

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  3. On nous a vendu une Europe de partages et nous avons une Europe de ratages.

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    1. On ne nous l'a pas vendue, puisque NOUS, le peuple, nous l'avons refusée. Tout ce qui est arrivé après était illégitime. Nous le peuple, nous en étions conscients. Il n'y a eu aucun ratage, c'était délibéré, planifié. Mais nous avions dit non, et le répétons chaque jour.

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