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vendredi 27 juin 2014

Sommet du G-77 + Chine : un pas en avant dans la coopération Sud/Sud (vu dans LGS)

Répercutons cette information  vue dans Le Grand Soir : ce ne sont pas nos chers médias aux ordres qui en parleront.


Le Sommet du G-77 + Chine s’est tenu les 14 et 15 juin à Santa Cruz, en Bolivie.

Sommet du G-77 + Chine : un pas en avant dans la coopération Sud/Sud

A l’occasion du cinquantième anniversaire de cet ensemble composé de 133 pays du Sud [1] (dont, outre la Chine, l’Inde, le Brésil et l’Afrique du Sud -soit tous les BRICS sauf la Russie), les 119 délégations présentes ont adopté une déclaration commune intitulée « Déclaration de Santa Cruz. Pour un nouvel ordre mondial pour "vivre bien" ».
Comportant 242 points, ce document fixe plusieurs objectifs parmi lesquels l’éradication de la pauvreté en 2030, la mise en place d’un nouvel ordre financier international réduisant le pouvoir du Fonds monétaire international (FMI) – dont le président Evo Morales a demandé le "remplacement" – ou la remise à plat des négociations sur le climat. Le président bolivien a également demandé la suppression du Conseil de sécurité des Nations unies.

Ce document réaffirme également la primauté de la souveraineté nationale sur les ressources naturelles.

Evo Morales a officialisé, au nom du G-77 +Chine, l’invitation faite à la Russie d’intégrer l’ensemble.

Mémoire des luttes publie (en espagnol) l’intégralité de la Déclaration

EN COMPLEMENT l’article de José Fort dans l’Humanité, lundi, 16 Juin, 2014
Un événement considérable s’est déroulé ce week-end à Santa Cruz en Bolivie : le sommet du G77 + Chine qui propose de mettre sur pied un nouvel ordre mondial plus juste fondé sur une vision différente du développement selon laquelle les pays du Sud maîtriseraient leurs ressources naturelles et vivraient en harmonie avec la planète.



Le groupe des 77 aux Nations unies est une coalition de pays en développement. Créée par 77 pays en 1964, l’organisation a repris son envol et compte actuellement 133 pays membres. Le premier sommet d’importance eut lieu à Alger en 1967. Depuis, le monde a changé, le rapport des forces à l’échelle internationale aussi. C’est ainsi que le G77 plus la Chine, c’est aujourd’hui 77% de la population mondiale et 43% de l’économie de la planète.

La déclaration finale ratifiée dimanche soir à l’issue de cette réunion de près de 110 délégations et en présence d’une quinzaine de chefs d’Etat porte essentiellement sur les objectifs du Millénaire de l’ONU, recouvrant notamment la réduction de l’extrême pauvreté et de la mortalité infantile, l’accès à l’éducation, l’égalité des sexes, et la mise en oeuvre du développement durable.

Le président bolivien Evo Morales a établi une feuille de route en neuf points « pour une fraternité planétaire des peuples », recommandant la disparition du Conseil de Sécurité de l’ONU, la création d’une Banque du Sud se substituant au FMI, l’intégration de la Russie au G77 + Chine, la création d’une alliance scientifique, technologique et culturelle.

« Nous, peuples du Sud sommes l’avenir du monde », a déclaré Evo Morales tandis que le président uruguayen, José Mujica, estimait qu’il n’était « plus possible de cautionner cette civilisation du gaspillage, qui affecte la vie même de la planète ». « Un autre monde est possible », s’est exclamé M. Mujica.

Le président du Venezuela, Nicolas Maduro, à qui de nombreuses marques de sympathie et de solidarité ont été adressées, a demandé au G77 d’« incorporer plus de pays dans les projets visant à la libération de la communication et des médias ». Il a annoncé que la chaîne vénézuélienne Telesur lancerait prochainement une chaîne de télévision en anglais.

Evo Morales a préconisé des chaines en quecha et en aymara pour les pays andins.

La réunion de Santa Cruz ? Les médias nord-américains et euro centristes feignent de ne rien voir, de ne rien entendre. On les comprend : un autre monde se construit. Sans eux et sans ceux pour qui ils roulent.

- See more at : http://www.humanite.fr/santa-cruz-une-autre-organisation-du-monde-5446...
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mercredi 18 juin 2014

Du haut de cet Empire, deux siècles vous contemplent


"Waterloo, Waterloo, Waterloo, morne plaine..."

Cette commune belge se situe un peu au sud de Bruxelles. L'Histoire ne se répète pas, cependant parfois les analogies forcent l'admiration. Waterloo est à peu près sur le tiers de la distance entre le siège du proconsulat administratif Bruxelles-Europe et du proconsulat militaire OTAN de Mons. Un lieu privilégié, en somme, pour l'administration déportée de Washington.

18 juin 1815 : une "coalition européenne" (traduisez : de souverains d'Europe géographique) réussit (enfin ?) à assommer une "Grande Armée" napoléonienne déjà affaiblie par la campagne de Russie et autres broutilles. Il faut se souvenir qu'à l'époque, la France est l'un des rares pays de quelque importance déjà constitués, unifiés avec l'assentiment populaire. Les USA ne couvrent encore que la côte nord-est de ce qu'ils sont aujourd'hui. L'Allemagne n'existe pas, l'Italie ne sera unifiée autoritairement que cinquante ans plus tard. L'Espagne peine à calmer les mouvements centrifuges, qui existent toujours deux cents ans plus tard. L'Autriche-Hongrie impériale est en voie d'écroulement. Seule l'immense Russie fait illusion, grâce à la poigne de fer du gouvernement tsariste.

On apprend ainsi aujourd'hui que la cérémonie de commémoration de cet événement est en bonne voie. Nul doute qu'à cette occasion-là, dans un an l'Eurostar fera le plein depuis St Pancras jusqu'à Bruxelles-Midi. Ce serait un anniversaire magnifique, si à cette occasion nous assistions à l'écroulement du nouvel Empire.

Celui-ci est au fait de sa gloire. Il contrôle "les Sept Mers" avec ses majestueuses Flottes. Il possède mille bases et points d'appui dans le monde. Il a déployé partout ses agents de déstabilisation, agents quasi-officiels de la CIA, agents "souterrains" de la filiale baptisée Al Qaida™, elle-même vendeuse de franchises, mercenaires "d'agences privées" tels qu'on en voit en Ukraine, ne parlant qu'anglais (oups)... Il utilise des drones partout également pour éliminer ses opposants au mépris de tous les droits - et tant pis si les "dégâts collatéraux" abondent. Une telle puissance militaire au moins apparente lui permet d'imposer (presque) partout sa monnaie de singe, en particulier pour ce qui est du commerce du pétrole et du gaz.

Cette force est également sa faiblesse. Voulant tout contrôler, il est obligé de disperser ses forces dans tous les domaines. Déjà les Flottes sont moins majestueuses qu'autrefois. Déjà il lui arrive de devoir faire appel aux gros lanceurs russes pour envoyer les plus grosses charges dans l'espace. Déjà un concurrent comme Airbus lui taille des croupières. Déjà sa capacité financière est plus limitée pour tenter de circonvenir un gouvernement. Déjà des accords l'évitant se nouent entre nations utilisant leurs propres monnaies. Son meilleur appui est encore cette Europe économique (et non politique) qu'il a inventée, entassement d'économies encore florissantes sur un projet politique à la mesure des personnages falots le représentant. Embourbé dans ses difficultés financières, cet appui sera-t-il pérenne ? Rejeté par une abstention massive, n'est-il pas bâti sur du sable ?

Un an avant l'anniversaire de Waterloo, L'Empire fait encore illusion. Il pourrait cependant s'écrouler d'un coup, si les accords financiers l'évitant entrent dans une phase pratique et prépondérante, si en même temps de multiples actions de mécontents se fédèrent afin de bloquer sa politique. Ses violents coups de boutoir économiques pourraient même lui revenir à la tête à la façon d'un boomerang, si sous la pression des Européens de base les négociations sur le Grand Marché Transatlantique TAFTA échouent en 2015 précisément.

Imaginons alors. A deux pas de Waterloo soudain c'est le clash en cette année anniversaire. Les émeutes se développent toutes à la fois dans le Vieux Continent et dans les rues de l'Empire inviolé. Le dollar s'écroule faute d'être encore la monnaie de référence. Le 18 juin 2015 l'Aigle jette l'éponge (tiens, encore un Aigle, comme celui de Napoléon). Des multinationales voient leur siège pillé leurs usines en grève. L'Empire romain avait mis des siècles pour s'écrouler complètement, parce qu'alors les communications étaient lentes. Aujourd'hui un processus analogue pourrait ne prendre que quelques jours, voire quelques heures. Si les conducteurs de drones ne sont plus payés, si les mercenaires boudent faute de solde, si les navires des fières armadas n'ont plus de mazout, que reste-t-il soudain ?





mardi 17 juin 2014

Réponse du syndicat SUDéducation13 au spot télévisé concernant le baccalauréat et le rail (répercuté)

Répercutons, répercutons avec soin cette mise au point, vu dans Le Grand Soir    et émanant dus syndicat SUD Éducation.  Le gouvernement continue décidément à accomplir un travail sordide de casse de ce qu'il est chargé de maintenir. Un peu paradoxal, tout de même. On croirait voir la mère Thatcher dans ses œuvres.


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Réponse du syndicat SUDéducation13 au spot télévisé concernant le baccalauréat et le rail

Une campagne de communication nationale a été mise en place par la direction de la SNCF dans le but de rassurer les candidats au baccalauréat qui pourraient redouter un problème de transport pendant leurs épreuves. En réalité il s’agit d’une campagne de dénigrement de la grève et d’une tentative pour dresser les usagers contre les grévistes. N’oublions pas qu’en 1995 une forte proportion de notre population avait clairement soutenu le mouvement, cauchemar absolu pour nos politiques.

Nous saluons la réactivité de la direction de la SNCF qui a visiblement plus de moyens à investir dans le marketing que dans l’organisation d’un service qui nous garantisse qualité et sécurité au quotidien. Les familles des victimes du drame de Brétigny sur Orge apprécieront.

Quoi qu’il en soit, le syndicat SUDéducation13 dispose d’une information importante au sujet des candidats au baccalauréat : Depuis de nombreuses années plus de 90% des élèves qui passent le bac loin de leur domicile trouvent une solution d’hébergement à proximité de leur centre d’examen. Pourquoi cela ? Justement parce qu’ils savent qu’ils ne peuvent pas compter sur les transports longue et moyenne distance pour arriver à l’heure. Et pourquoi nos camarades du rail se battent-ils ? Justement pour améliorer la qualité du service et la sécurité.

Mais cela a un coût. Il faudrait investir massivement et sur le long terme. Or il est plus facile de se payer des spots de publicité manipulateurs et propagandistes contre ceux-là mêmes qui tentent de dénoncer la dérive commercialo-financière de nos chemins de fer.

Nous attendons impatiemment les prochains épisodes. Tous ces spots qui désigneront à la vindicte populaire les fonctionnaires anti-patriotes bouffis de privilèges : le postier qui vous veut du mal, le professeur qui travaille une heure par mois, l’infirmière qui s’offre un palais au Maroc, le policier qui n’avait jamais vu la lumière du jour etc…

Encore merci au gouvernement et à la direction de la SNCF pour le souci qu’ils prennent de nos candidats au bac, ils ne leur reste plus qu’à faire comme si chaque jour de l’année et pour tous les usagers c’était un jour d’examen.

http://www.sudeduc13.ouvaton.org/
 
URL de cet article 25998

lundi 16 juin 2014

Quand la politique utilise les pieds pour battre les humains

 Charles de Gaulle, un soir d'élections, avait donné son idée de ce que des détracteurs lui présentaient comme un continent à unir : 
"Il ne suffit pas de répéter : l'Europe ! l'Europe ! en sautant comme un cabri"

Pourquoi unir ? Pour en faire quoi ensuite ? Au bénéfice de qui ? Si c'est pour que les mieux nantis, et pas forcément de cette contrée-là, engrangent encore plus sur le dos de la grande majorité, le jeu n'en vaut assurément pas la chandelle : n'est-ce pas pourtant ce que des rapaces ont entrepris de mettre en place il y a 70 ans ? Circonvenant politiciens, plumes de presse malléables, supplétifs d'instituts de sondages ou d'académies diverses, ils ont planté leurs jalons, et sont bien près d'y parvenir en apothéose.


"L'Europe" a trop tendance à être considérée, propagande ou pas, comme cet informe conglomérat de peuples historiquement différents, souvent pour des raisons géographiques, aux habitations situées grosso modo dans la partie nord-ouest du continent asiatique : ils auraient pour dénominateurs communs d'avoir (avec beaucoup de nuances) des peaux plus claires que la moyenne des autres ; leurs langages, terriblement différents, auraient en général une base indo-européenne commune ; il y aurait en général des analogies entre les convictions de certains d'entre eux, au niveau philosophique et "religieux" ; la plupart sont maintenant sédentarisés. C'est à peu près tout..

Pas de quoi considérer cela comme des "bases communes" qui auraient une originalité suffisante, en vue de vrais rapprochements. Il y a seulement une volonté politique professée par quelques dirigeants plus ou moins autoproclamés ou cooptés, à leur usage, ou à celui de leurs amis tout aussi peu choisis et acceptés par l'immense majorité des habitants. Disons-le crûment : du foutage de gueule.

Va-t-on longtemps encore tolérer que ces marionnettes téléguidées par des "actionnaires" ou "spéculateurs" anonymes et apatrides ruinent  la vie de millions, de milliards de gens anesthésiés par "les Jeux" diffusés par l'étrange lucarne ? Taynis, fout, scieclysme, mariages princiers, naissances de la même soupe, déplacements d'hommes en blanc ou en jaune, occultent les grands désespoirs et cachent les vraies causes à défendre.

Au secours ! L'humain veut-il encore vivre ? Veut-il n'être qu'humblement et avec gratitude à sa place (minuscule) dans l'Univers ?  Camarades, compagnons, frères, le jour se lève, levons-nous aussi, bon sang !

mardi 10 juin 2014

Vladimir Poutine défenseur de la paix : y en a-t-il que cela embarrasse ? (lettre ouverte)

Monsieur Vladimir Poutine
Président de la Fédération de Russie
MOSCOU _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _   CECI EST LA COPIE DE LA LETTRE
aux bons soins de                                                                      

Monsieur l'Ambassadeur de Russie
40, boulevard Lannes
75116 PARIS




Xxxxxx le 10 juin 2014



Monsieur le Président,





Il y a quelques jours , malgré un emploi du temps très chargé, vous avez accepté de vous prêter à une interview par des journalistes français. Nous, Français, ne vous remercierons jamais assez pour cette mise au point au grand jour de votre politique.

Ce remerciement sera d'autant plus appuyé, que "pour des questions d'horaires" cette entrevue fut tronquée à la diffusion. Heureusement le verbatim complet a pu nous être communiqué par vos services. Rien que cette anomalie fait que je n'hésite pas à dire "J'ai honte". J'ai honte pour mon pays, pour le système qui dirige la France, pour les médias qui ne cessent de biaiser l'information, au point d'en retourner souvent la signification.

Oui, nous sommes quelques-uns, en France, à savoir que les agressifs ne sont pas dans le camp fustigé par le déchaînement médiatique permanent. Nous savons que quand vous agissez, en bon joueur d'échec vous avez plusieurs coups d'avance sur ce qui ne manquera pas de suivre. Nous savons que le glacis autour de la Russie est attaqué en permanence par l'entité, au-delà de l'océan, qui veut étendre sa domination partout. Entité qui n'hésite jamais à menacer, à acheter, à tuer ceux qui s'opposent à "sa marche triomphale". George Herbert Bush n'a-t-il pas affirmé qu'il ne présenterait jamais ses excuses au nom de son pays ?

Je note, dans l'entrevue, que quand vous réaffirmez ne pas avoir de visées expansionnistes, mais voulez développer votre pays à l'intérieur de ses frontières, cette partie du dialogue est coupée. Dérangerait-elle ceux qui poussent à vous présenter comme une menace ?

De la même façon, une série de questions à propos d'une prise du pouvoir violente en Ukraine ne fut pas diffusée. Très logiquement, vous répondiez combien la coalition de politiciens "Occidentaux" avait soutenu, suscité, provoqué un coup d'État au nom d'intérêts commerciaux pour eux. Au point d'avoir envoyé des mercenaires "ne parlant qu'anglais" pour... dirait-on... "soutenir leurs compatriotes" ? Hum...

Je ne soulignerai qu'un dernier point (ah, ce fut coupé aussi) : poser la question de la légitimité de M. Porochenko fut de la part de vos questionneurs soit très provocateur, soit... maladroit ?

Il serait pourtant si constructif pour tous que les coopérations internationales dans la bonne entente et sans la hargneuse visée expansionniste de quelques-uns (craindraient-ils donc tant leur chute, qui manifestement viendrait de l'intérieur, et non d'adversaires extérieurs supposés, voire inventés ?) Habitant non loin de Saint Nazaire, j'ai pu constater l'avancée des travaux pour les deux bâtiments de projection et commandement que vos chantiers ont commandés. Bel exemple de coopération : parlant en mon nom strictement personnel, j'ajouterai qu'ils peuvent être utiles dans un avenir que j'espère le plus lointain possible, face au seul véritable ennemi (celui de tout le monde) : le Pentagone et ses "sponsors" industriels et financiers.

Sachez, Monsieur le Président, que de nombreux Français apprécient votre action, votre solidité qui est bien le meilleur point d'amarrage pour la paix mondiale actuellement. Nous en avons terriblement besoin. Il y a soixante-dix ans, c'est votre pays qui a sauvé le monde : sous votre conduite solide et éclairée, ce sera probablement la même chose aujourd'hui. A nous de nous prendre en main de notre côté. Retrouver une équipe de commandement réaliste et intègre dans notre pays est notre souhait, auquel nous sommes quelques-uns à consacrer nos efforts face au rouleau compresseur médiatique. Ce sera, si nous y parvenons, l'occasion de nouer des dialogues bien plus fructueux qu'actuellement.


Je vous prie d'agréer, Monsieur le Président, l'expression de ma plus profonde considération, et de mon plus grand respect.


bab


(simple citoyen français)

lundi 9 juin 2014

Ukraine de l'Est : STOP à une certaine désinformation, volontaire, ou pas

https://fr.news.yahoo.com/video/ukraine-slaviansk-pilonn%C3%A9e-par-les-201309250.html

NON, pas possible. En revanche, que des troupes plus ou moins contrôlées par "L'Ouest", le redoutable "Ouest" qui flingue tout ce qui dépasse, s'attaquent à une ville, soit ces exactions seront portées au "crédit" du camp d'en face, soit ce sera passé sous silence. Il y a des limites à la décence.



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La politique : en reprendre les bases, complètement

Notre pays va mal. Non, pas celui des beaux quartiers : il ne s'est jamais aussi bien porté, même au temps des spéculations de Law, au temps des frères Pereire et du baron Haussman. Non, ce qui val mal, c'est au hasard TOUT le reste. La sécurité de l'emploi, celle du logement, celle de la santé, la qualité de l'enseignement pour tous, les transports, l'énergie qui flambe, tout va dans le sens où les quasi-privilégiés d'hier sont les quasi-précaires d'aujourd'hui, voire les indigents de demain.  Que font les politiciens, à part de très, très rares rescapés ? Ils pérorent,  ils dégoisent sur "la sécurité" des personnes (eh oui, madame, quand on a faim, voler un pain, cela existe), sur le sexe des anges ou le mariage des carpes et des lapins (je respecte hautement les personnes qui se sentent mal dans leur identité, mais je ne permets à personne d'instrumentaliser celle-ci dans un sens ou un autre), sur les enfants turbulents à l'école, sur les couleurs de tel ou tel drapeau, sur des signes religieux trop présents ou trop ridiculisés : en un mot ils dressent un immense paravent pour cacher la misère.

Agissent-ils ? Aucunement. Agir, ce n'est pas chercher à obtenir une tribune à l'inutile parlement de Strasbourg, où les rares présents lisent le journal ou sont au téléphone. Ce n'est pas avoir des chamailleries de cour d'école sur les frasques financières ou d'alcôve du voisin. Ce n'est pas s'ériger en suprême recours au nom d'une "Europe" (traduisez l'union européenne dont... ne veulent pas les Européens) qui serait la panacée : pour certains, on peut l'imaginer, tels les fonctionnaires européens au statut démentiel.

(je vais donc donner l'impression de rabâcher) Pour agir aujourd'hui, c'est bien entendu le social qui est la criante priorité. Le social, donc le moyen de rendre des moyens de vivre plus décents pour une part de plus en plus importante de la population. En même temps il s'agit de leur rendre leur dignité, à ces personnages que l'on ignore le plus souvent, que l'école tue dans sa méthodologie de plus en plus inadaptée, qui ne savent plus ce qu'ils sont, où ils habitent, et quel peut être un vrai but dans leur vie.

Afin de parvenir à cette priorité, il s'agit qu'un personnel politique complètement différent parvienne aux leviers de commande. Afin d'avoir les coudées franches, il lui sera nécessaire de sortir de cette espèce d'union, qui n'est que celle des très riches. Cela aura deux effets : supprimer les lourds sacrifices financiers causés par l'U.E. et son personnel , et bien sûr surtout permettre de reprendre son autonomie financière. Ainsi, il sera possible d'avoir des politiques hardies, et provisoirement couvertes par des avances de la BdF. La machine est cassée, il faut la faire repartir. Cela permettra aussi, par exemple, d'évincer comme un malpropre un Mittal, et de réactiver les hauts fourneaux. Cela permettra de supprimer la collusion banques d'affaires-banques de dépôt, collusion contre nature.

Mais pour que tout cela puisse se faire, il faut n'avoir plus aucun diktat communautaire, et la sortie de l'U.E. doit donc être aussi complète que possible. Qui, parmi ce troupeau d'élus, prendra en main cette cause essentielle ? Les seuls qui ont enfourché ce cheval de bataille sont ostracisés par la plupart des médias, ou auront droit à deux minutes, voire moins, un dimanche matin à 7 heures à la radio. Record d'audience assuré.

Eh, les politiciens, nous les citoyens ON VOUS PARLE !

samedi 7 juin 2014

Dire NON aux tribunaux commerciaux d'exception transatlantiques



Une brève référence. Afin de contrer l'offensive des multinationales, il est urgemment nécessaire qu'un maximum de personnes répondent au questionnaire (horrible) de l'union européenne censé par sa complexité rebuter et empêcher de répondre massivement.

Questionnaire dont le but en fait est de faire approuver par les citoyens ce qu'aucun ne veut.

La Ligue des Droits de l'Homme a trouvé la parade.  Ayant étudié à fond les questions, elle propose des réponses types. En effet le temps pour soumettre les réponses est limité en temps (90 minutes en tout, ce qui serait vraiment casse-cou s'il fallait répondre seul) et en longueur globale des réponses.

Répondons tous, proposons à notre entourage de faire de même. Je viens, par le moyen du copié-collé à partir du texte des réponses-types, de répondre en dix minutes. Pas plus. Le jeu en vaut la chandelle.

Tous à nos claviers, quitte à prêter l'usage de celui-ci aux voisins qui n'en ont pas. Il reste jusqu'au 6 juillet pour élargir au maximum cette action.

vendredi 6 juin 2014

Une date funeste : le 23 décembre 1913

Le 23 décembre 1913, les plus puissants banquiers privés des États-Unis ont réussi à créer le Federal Reserve System, organisme de création monétaire des USA sur lequel l'administration de Washington n'a que des moyens limités de contrôle. Ce tour de passe-passe fut permis par une panique bancaire en 1908 qu'eux-mêmes avaient organisée. Avec des hauts et des bas, ce statut d'indépendance envers le Pouvoir théorique, celui sorti des urnes, mais d'allégeance complète aux trusts financiers, perdure aujourd'hui.

Quelle coïncidence ! A peine plus de six mois après cet évènement commença la Grande Tuerie. N'y avait-il pas d'argent à se faire sur un bon gros conflit armé, de préférence généralisé ?

Misant sur l'immense rancœur allemande, la Finance lança ses pions : après un premier coup raté dès 1920 (putsch de Kapp), un autre en 1923 (putsch de la brasserie, mené déjà par Hitler), l'opportune crise de 1929, durement ressentie en Allemagne, permit au peintre autrichien de se présenter comme le sauveur. Il avait de l'argent. Les financiers US se pressaient à sa porte, les industriels de la Ruhr n'hésitaient pas à le soutenir. C'est ainsi que se constitua une belle spéculation se monta une magnifique nouvelle guerre mondiale.

1941. Le Führer de plus en plus despotique devient peu maniable pour les banquiers d'outre-Atlantique. Il est temps de tourner la page. C'est ainsi que commencera l'aide à l'URSS, la mort dans l'âme pour des financiers qui abominent Moscou. C'est ainsi que se préparera le débarquement par l'ouest, donc en Normandie, alors que le Reich commence à chanceler après les grandes défaites de Moscou, puis Stalingrad et Koursk. Ce n'est plus qu'une question de temps. Il faut désormais aller le plus loin, le plus vite possible vers l'Est avant que "le régime" soviétique n'empiète trop sur les territoires qu'il ne manquera pas de libérer.

6 juin 1944. La Grande Finance débarque en Basse-Normandie, sous la forme de milliers de bateaux, d'avions, de chars, de Jeeps, et d'humains pour les conduire et les piloter. Objectif : foncer tout de suite vers le cœur de l'Allemagne et prendre position sur l'Elbe, là-bas, voire plus loin encore. Donc, éviter des villes comme Paris dont le sort est le cadet des soucis pour les rapaces de Wall Street. Il faudra le charisme de Leclerc pour forcer la main à Eisenhower, et permettre de sauver la capitale avant qu'elle ne saute. Déjà, la poche de Falaise avait rudement brisé l'élan des divisions débarquées.

Cet élan sera encore plus durement freiné par la contre-offensive des Ardennes, bien préparée, mais qui finit par échouer faute... d'essence. La pression russe ne se relâchant pas à l'Est, ce sont les chars à l'étoile rouge qui pénétrèrent les premiers à Berlin. La "paix" hâtivement signée, il ne restait plus qu'à bloquer l'avancée rouge à l'Est, en précipitant la signature du Japon déjà agonisant : DEUX bombes de la Grande Mort obtinrent ce résultat, au prix (insignifiant pour un trader) de deux cent mille victimes de plus.

Le 6 juin 1944 ne fut donc qu'un simple moment de cette avancée invasive de la Finance US. Ayant mis le pied en masse sur le sol européen, elle n'en repartit plus. De Gaulle l'ayant chassée de France, elle se contenta de s'installer tout près, à Bruxelles, avec son quartier général opérationnel à Mons. Comment, désormais, sera-t-il possible de la chasser ?

jeudi 5 juin 2014

Vladimir Poutine parla : a-t-il plu par ses réponses aux médias ?

Ainsi le Président Vladimir Poutine a parlé devant des employés de médias français. Remercions le site "Les Crises" pour avoir eu la patience de retranscrire "sur le papier" ce qui s'est dit, tout ce qui s'est dit, y compris ce qui fut coupé "pour faire plus court".

La Russie est le plus grand pays du monde pour la superficie. Il est, je pense, judicieux de revoir les rapports entre les principaux pays du monde, et se glissant parmi eux, l'Europe.  L'Europe géographique. Cela permet de remettre en perspective les rapports de forces. Certes les chiffres de la démographie et de l'économie ont varié depuis la création de ce tableau, qui date de plusieurs années : mais les ordres de grandeurs restent respectés dans l'ensemble.  Et remercions Vladimir Poutine, pour avoir introduit ce facteur supplémentaire, connu, mais à rappeler toujours. Quand on veut souligner l'agressivité d'un gouvernement ou un régime, situer son budget militaire  en dit long. Les États-Unis d'Amérique ont un budget presque égal à tous les autres budgets militaires de la planète réunis, alors que ce n'est ni le pays le plus grand, ni le plus peuplé. La Grèce, pays quasi insignifiant en termes d'importance, à l'échelle mondiale, possède le budget militaire le plus important de la planète, par tête d'habitant. Pourquoi ? (incidemment, cette pléthore n'aurait-elle pas une incidence sur l'état des finances du régime ? - la chose est vraie pour ces deux pays, d'ailleurs)


Nous avons classé ces pays par le nombre d'habitants, car la grande étendue de la Russie ne doit pas faire oublier qu'une partie substantielle du territoire est presque un désert glacé.

Concernant la Russie, ajoutons que son immensité est administrativement divisée en 83 "sujets" de statuts variables, ayant plus ou moins d'autonomie : à comparer avec les 50 États des USA ou les quelque 35 États d'Europe. Le Brésil, presque aussi grand que celle-ci, en compte beaucoup moins. Le fait que les entités du puzzle administratif russe aient parfois une grande autonomie, contribue éloquemment à démonter combien ce pays n'est pas l'autocratie à laquelle certains voudraient le réduire.

La Russie existe, elle s'est doté d'un président qui tient sa partie avec vigueur et modération, comme la Douma tient la sienne, et les assemblées régionales les leurs.  Longue vie à ce pays immense, qui par son abnégation héroïque sut soutenir le choc du nazisme, et le briser au prix de la vie de 15% (environ) de sa population. Un grand partenaire, certainement plus fiable que les rapaces maîtres du régime de Washington. Il est essentiel de s'en souvenir, à la veille d'un débarquement dont certains ont tiré la couverture à eux pour le qualifier d'essentiel et primordial. Essentiel, il le fut à ce stade. Primordiale, la victoire de Stalingrad le fut parce que là se joua le tournant de la guerre. Quant aux pertes, rappelons combien elles furent définitivement lourdes pour les Russes, face à celles des GI's, essentiellement au cours de la bataille des Ardennes.





mercredi 4 juin 2014

Vladimir Poutine, et NOTRE avenir

Ce soir Vladimir Poutine nous parle. Savourons l'instant : compte tenu des responsabilités qui pèsent sur ses épaules, et faute de temps, il n'accorde plus d'interview à la presse.

Réseau International nous rappelle, par la voix de Jean-Pierre Elkabbach, les conditions difficiles de ces deux heures extraordinaires (le terme est bien choisi). Deux heures précédées par huit mois de pourparlers.

C'est grâce à cet homme dur pour les autres ET pour lui-même, que les champignons de la fin des temps n'ont pas encore éclos sur toute la surface du globe. Ce n'est pourtant pas faute de provocations, d'attaques, de meurtres, de génocides, de crimes contre l'humanité de la part de ceux qui s'autoproclament les plus éthiques de tous. Faute de l'être, bien sûr. Mais la propagande ne prend plus très bien, semble-t-il.

Dans deux jours cet homme plus intègre que d'autres (sans aucun mal, rassurons-nous) sera "au contact" avec d'autres responsables de pays, des responsables qui souvent ne sont que les marionnettes de forces qui les dépassent : leur plus grand crime ne serait-il pas de ne pas avoir le courage de dénoncer cet état de fait, et de partir ? Certes, sauf à avoir la chance pour amie, ils signeraient sans doute ainsi leur arrêt de mort.  Le Dieu Argent ne tolère que des esclaves dans son entourage.

Souhaitons à Poutine qu'il réussisse à désamorcer les conflits de Syrie, d'Ukraine, du Venezuela, de Cuba, de l'Afghanistan, etc.... où le compatissant Uncle Sam se penche, se penche.... au point d'écraser des pays, des habitants, des avenirs au nom de son seul profit. Pour d'autres pays, hélas, c'est déjà trop tard, comme en Irak ou en Libye.

Nous vivons des jours charnières. Faut-il les redouter ? Faut-il les savourer? Compte tenu de la situation mondiale par la faute de certains présents en Normandie, il est vraisemblable que l'APRÈS soit plus riant pour la majorité du Monde Libre, celui sur lequel ne pèse pas trop la botte de fer de Washington.

Depuis la Satrapie de Saint-Honoré, à vous les studios.

dimanche 1 juin 2014

Refuser de voter était devenu un DEVOIR, prévoir notre avenir ensemble est une NÉCESSITÉ



Je pense que clarifier les idées s'impose.
- l'union européenne est illégitime (dans maints États, décision populaire bafouée) et très dangereuse, de plus en plus dangereuse
- le parlement européen est totalement impuissant à y changer quoi que ce soit
- les parlements nationaux se font voler morceau par morceau leurs prérogatives (je rappelle que depuis une quinzaine environ, sur certains points importants le gouvernement peut agir directement par ordonnances : merci la "majorité actuelle")

En conséquence :
- refuser de voter était un devoir, afin de ne pas cautionner par son bulletin les scélérates institutions bruxelloises
- refuser de voter démontrait que l'élection en tant que telle était inutile
- refuser de voter témoignait du refus (pour l'instant sans frais) de la situation actuelle
- refuser de voter indiquait que l'on voulait sortir complètement de cette fausse union (en fait, celle des banquiers)
- refuser de voter indiquait du même coup la volonté d'une sortie de la monnaie unique
- refuser de voter signifiait clairement le refus de l'intégration à l'OTAN, l'autre mâchoire du $¥$T€M€, qui est la volonté militaire des USA au détriment de nos intérêts au même titre que l'U.E. est la mâchoire financière des mêmes USA.

Le plus déterminé à suivre ce refus est l'UPR. C'est lui qui l'a dit le plus clairement. Lui, a décidé de présenter des candidats, ce qui avait l'inconvénient de cautionner le système, tout en tentant de lui donner une tribune...  En même temps, ce parti a décidé de se dissoudre, s'il réussit à obtenir la sortie des deux mâchoires citées ci-dessus. Pas de projet à long terme. Il appelle les citoyens à décider eux-mêmes de leur avenir, via par exemple une assemblée constituante.


Si nous réussissons à sortir de cet abominable guêpier (il le faut), le passage par une assemblée des citoyens décidant eux-mêmes de leur avenir est incontournable. Et comme le souligne Etienne Chouard, "ce n'est pas aux hommes de pouvoir de décider des conditions du pouvoir", donc tous les politiciens précédents sont de fait définitivement hors piste. Définitivement. En même temps, si à l'issue des travaux du peuple des élections ou un tirage au sort sont programmés, ce seront des personnalités nouvelles non impliquées dans la rédaction des nouvelles règles qui pourront prendre leurs responsabilités.

Voilà pour un avenir que j'espère proche.  Il sera important pour tous, quitte à expliquer, expliquer, que le courage et la volonté de chacun sont requis pour changer, et casser la machine. Ce ne sera pas forcément violent, à moins qu'un Pouvoir paniqué et devenu hystérique ne se mette à devenir très violent - les exemples dans les pays proches indiquent bien que c'est un scénario possible - et ne fasse charger par des "forces de l'Ordre" désormais plutôt réticentes les citoyens  se contentant de défendre leurs droits et leur futur.
Il reste le M'PEP, dont les premières résolutions sont un peu moins franches, mais qui en revanche se projette déjà dans un après où enfin le contenu social a toute sa place. Le M'PEP, ses associés au CNR-RUE comme le PRCF , et aussi le POI qui voit l'avenir sous un angle de vision un peu différent, mais qui lui aussi appelait à refuser de voter.