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samedi 24 janvier 2015

Espagne totalitaire? La lettre qui brise le silence (RTBF, A. Glaudot)

En France, les jours futurs de la liberté de la Presse (ou plus exactement des journalistes) apparaissent comme sombres. Internet est plus que jamais surveillé sous de pieux prétextes. Peu de gens réagissent, en fait. Cela peut conduire au pire.

Mais en fait, l'Espagne se dirige à grands pas vers les mêmes dérives, voire pire. Je répercute ici un cri d'alarme  posté sur RTBF......


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Espagne totalitaire? La lettre qui brise le silence

http://www.rtbf.be/info/societe/detail_espagne-totalitaire-la-lettre-qui-brise-le-silence?id=8786648

SOCIETE | vendredi 16 janvier 2015 à 14h26
Le gouvernement de Mario Rajoy avec son nouveau projet législatif de "Sécurité citoyenne", a pour intention d'en finir avec les manifestations et contestations qu'il considère comme dangereuses. Dans une lettre initialement adressée à des journalistes suédois, Astrid Menasanch Tobieson, dramaturge, dénonce les dérives totalitaires de ce gouvernement et appelle les journalistes à briser le silence.

L'Espagne vers une démocratie totalitaire? "Brisons le silence" - CRISTINA QUICLER - BELGAIMAGE

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"Bouleversée, je vous écris sous le coup de l’indignation", commence la lettre de la jeune femme.

"Le 19 novembre , le gouvernement espagnol a approuvé un projet de loi dont le but est d’en finir avec les manifestations et les contestations au régime actuel. La méthode est classique : instaurer le silence grâce à la répression."
L'Espagne, un pays qui serait selon elle tombé dans une crise sans précédent. Elle prend pour exemples l'affaiblissement du réseau de protection social, la privatisation des théâtres, les tentatives de privatisation des hôpitaux, les licenciements innombrables, les familles chassées de leur domicile, l'éducation civique suspendue dans les écoles et la réforme du droit à l'avortement. 

Des amendes entre 100 et 600 000 euros

Mais ce qui semble ébranler d'autant plus Astrid Menasanch Tobieson c'est la proposition de loi sur la "Sécurité citoyenne". Une proposition contenant 55 articles punissant les manifestants d'amendes allant de 100 à 600 0000 euros. Ainsi, cette loi sanctionnera toutes manifestations non-déclarées en rue et sur les réseaux sociaux: "se rassembler en tant que groupe sur Internet, autour d’une opinion, sera sanctionné de 30 000 euros."

Ce n'est pas tout, déshonorer le drapeau espagnol, utiliser des pancartes critiquant la nation espagnol, réaliser un dessin satirique prenant pour sujet un politique, filmer ou photographier un policier en service, sera  formellement interdit et accompagné d'une amende de 30 000 euros. Et la liste n'est pas exhaustive.

"Cette loi néofasciste qui va être votée n’est pas sans lien avec la montée des fascismes en Europe. Cela nous concerne tous."

Elle termine en s'adressant à tous les journalistes: Je vous demande sincèrement de briser le silence vis-à-vis du régime qui est en train de s’imposer en Espagne.Je vous demande de commencer à informer. Je vous demande de soutenir la liberté d’expression avec vos articles et vos apports au débat, je vous demande d’y apporter des analyses rigoureuses et profondes."

A. Glaudot

dimanche 18 janvier 2015

Le jour du saigneur © et autres fortes pensées (libres)

On rencontre parfois des dialogues, entre des croyants (en quelque chose, quelqu'un, etc), et des non-croyants, agnostiques, athées, et autre qualificatifs. Heureusement, dans notre beau pays, cela est possible. Dans d'autres la non-croyance est simplement punie de mort au nom de je ne sais quoi.
Pour ma part, il y a plus de quarante ans que j'ai rayé tout simplement le verbe "croire" de mon vocabulaire. Donc :
- soit quelque chose est prouvé
- soit une démonstration affirme que ce n'est prouvé en rien.
- soit je hasarde une hypothèse, qui un jour se classera dans l'une des deux premières catégories.
Quant à l'existence de Dieu (ou toute autre orthographe se rapportant au même truc), elle ne me concerne en rien puisque je ne crois en rien. Pas même une hypothèse, comme aurait précisé Laplace.
- Mais tu crois bien en L'HUMAIN ?
- Je constate qu'il y a des humains, changeants et tous différents, qu'on peut classer sans aucun jugement de "valeur" dans la catégorie "humanité", puisque ce ne sont ni des chiens, ni des chats, ni des kangourous. Le truc maintenant est de vivre ensemble de la façon la plus adéquate possible.
Croyant ou pas, un autre humain est donc mon frère en existence. Les choses étant ce qu'elles sont, on peut s'entendre, ou pas. "Les goûts et les couleurs"..... de plus je suis daltonien, alors je comprends fort bien la relativité de ces choses-là.
C'est pourquoi je considère comme particulièrement horrible que des personnes probablement frustrées veuillent compenser cette frustration par une pulsion à dominer d'autres personnes, par la coercition, par l'argent (souvent les deux à la fois). Pour rappel une personne c'est un humain vivant en société (même une communauté de trappistes est une société, même si les dialogues y tournent court). Les personnes sont toutes, oui, toutes différentes, mais aucune ne peut se prévaloir d'un supposé "avantage" en intelligence ou en force physique, ou autre. Et aucune ne peut être classée parmi les Untermenschen, parce qu'elle est plus fluette, ou que son intelligence s'est développée d'une façon moins spectaculaire que chez d'autres.

Donc, tous les humains, toutes les personnes vivent sous le ciel (le bleu, pas celui auquel certains ont mis une majuscule).  Quant aux couleurs de peau, elles varient insensiblement de l'un(e) à l'autre, les catégoriser serait vouloir revenir sur l'égalité qui nous caractérise tous.

Le piège incessant, vient de ces frustrés cités plus haut, qui se prévalent d'un ensemble d'idées pour se considérer comme "le chef", "le roi", "le prêtre", ou pire "le politicien" qui change de système d'idées comme de sous-vêtements. Il ne faut jamais oublier que "les dieux", avec ou sans majuscule, ont simplement été inventés par commodité par des hommes à qui cela donnait un ascendant sur de plus crédules qu'eux.

Les groupements qui m'intriguent le plus, sont ces "chapelles" d'humains souvent intelligents, aisés, qui se réunissent dans des convents discrets (il faut payer pour y parvenir) où ils discutent gravement de l'avenir du monde, entourés par un rituel très élaboré. Est-ce besoin de Pouvoir, crédulité, besoin de se frotter à d'autres, de briller à l'occasion d'exposés (on les appelle "des planches" il me semble), de se distinguer du reste des humains ?  Il est amusant d'ailleurs de les comparer, y compris souvent pour le costume, à des volatiles pas manchots.....

















jeudi 15 janvier 2015

Unité nationale, quelle unité nationale ?

Une part de nos concitoyens se découvrent soudain une unité nationale. Du moins ce sont une partie de ceux qui sont chargés de pondre des journaux, de causer dans le poste, ou de promener écharpes ou maroquins qui l'affirment.

Veut-on parler de celle que préconisent, plus ou moins en creux, des politiciens opportunistes, des haineux de tout ce qui n'est pas eux-mêmes ? Il s'agit alors d'une unité CONTRE d'autres, un ramassis de vindictes xénophobes et négatives.

Veut-on parler de celle qui a forgé le vrai peuple français, "melting pot" sans le mot d'apports très divers et continus de citoyens ? Ceux-là ont forgé un vivre-ensemble dans une relative égalité - malgré des hiérarchies - face à un Œuvre commun que préfigura déjà l'alliance (en 1214) entre les troupes royales et des milices communales. Ce fut la réussite de Bouvines. Celle-ci gêne considérablement les banquiers, les pontes des religions, les politiciens ayant besoin de diviser pour régner.

On l'aura compris : celle qui est bramée à longueurs de journaux télévisés à propos d'un évènement atroce n'est qu'un moyen de propagande d'oligarques en mal de consensus en leur faveur, qui désespérément tentent de rallier à eux quelques personnes un peu plus naïves ou affaiblies par les aléas de la vie. On peut faire confiance au vrai peuple français pour ne pas se laisser manipuler ainsi. Car le peuple, c'est la Nation, et bien qu'on le lui cache avec soin, le souverain de cette contrée, c'est lui. Pas des édiles formés à Washington, financés par des tyrans cruels dont la chape de plomb sur les populations musulmanes est horrible et barbare, manipulés par des penseurs autoproclamés aux motivations plus que douteuses.

L'unité nationale, nous la retrouverons pleinement, quand un élan de patriotisme expulsera les banquiers et leurs intéressés amis, et rendra au Peuple sa souveraineté ET les rênes de la Nation. Des liens se tissent, informels et amicaux, hors de toute structure officielle. Un jour, ces liens feront la différence malgré la dure propagande omniprésente. Il ne saurait en être autrement, malgré de pathétiques TINA basés sur le non-sens du capitalisme. Ce jour-là, Warren Buffet aura perdu, du moins en France, l'objet de sa phrase. C'est la classe des dominés qui aura gagné. Il leur suffit de se rendre compte de cette domination, et cela peut venir en un déclic.

Ils ont la force, nous sommes le DROIT. Ils ont des millions, nous sommes des millions.
"Le Peuple souverain s'avance
Tyrans, descendez au cercueil"

lundi 12 janvier 2015

J'ai raté la marche......

(de retour d'un déplacement où j'étais.... à Paris)

Je ne suis pas Charlie. Ceux qui l’ont quitté (de force) n’auraient pas aimé, ceux qui restent n’aiment pas non plus. Charlie vit sa vie envers et contre tous. Et surtout contre ceux, chefs d’États et autres, qui ont défilé « en son honneur », en une récupération sur laquelle on ne s’étendra pas. En même temps « la liberté d’expression » n’a jamais été autant attaquée que par la loi juste votée.

Vous, les copains qui n’êtes plus là, vous êtes partis à temps….

Soyons provoc,un peu, nous aussi......





jeudi 8 janvier 2015

Charlie Hebdo - suite - l'avis de Thierry Meyssan

Je me permets de reprendre ici un article d'un homme que certains qualifient de sulfureux, parce qu'il gêne LEUR action, et qu'il est très clairvoyant. Merci à Thierry Meyssan. Nos hypothèses (car ce ne sont que des hypothèses) sont fort proches.

Qui a commandité l’attentat contre Charlie Hebdo ? (par Thierry Meyssan)

Alors que de nombreux Français réagissent à l’attentat commis contre Charlie Hebdo en dénonçant l’islamisme et en manifestant dans les rues, Thierry Meyssan souligne que l’interprétation jihadiste est impossible. Alors qu’il aurait tout intérêt à dénoncer lui aussi une opération d’Al-Qaïda ou de Daesh, il envisage une autre hypothèse, beaucoup plus dangereuse.

Le 7 janvier 2015, un commando a fait irruption, à Paris, dans les locaux de Charlie Hebdo et a assassiné 12 personnes. 4 autres victimes sont toujours dans un état grave.

Sur les vidéos, on entend les assaillants crier « Allah Akbar ! », puis qu’ils ont « vengé Mahomet ». Un témoin, la dessinatrice Coco, a affirmé qu’ils se réclamaient d’al-Qaïda. Il n’en a fallu pas plus pour que de nombreux Français dénoncent un attentat islamiste.
Or, cette hypothèse est illogique.

La mission de ce commando n’a pas de lien avec l’idéologie jihadiste

En effet, des membres ou des sympathisants des Frères musulmans, d’al-Qaïda ou de Daesh ne se seraient pas contentés de tuer des dessinateurs athées, ils auraient d’abord détruit les archives du journal sous leurs yeux, sur le modèle de ce qu’ils ont fait dans la totalité de leurs actions au Maghreb et au Levant. Pour des jihadistes, le premier devoir c’est de détruire les objets qui, selon eux, offensent Dieu, puis de punir les « ennemis de Dieu ».

De même, ils ne se seraient pas immédiatement repliés, fuyant la police, sans avoir achevé leur mission. Ils auraient au contraire terminé leur mission, dussent-ils mourir sur place.

Par ailleurs, les vidéos et certains témoignages montrent que les assaillants sont des professionnels. Ils avaient l’habitude de manier leurs armes et n’ont tiré qu’à bon escient. Ils n’étaient pas vêtus à la mode des jihadistes, mais comme des commandos militaires.

La manière dont ils ont exécuté au sol un policier blessé, qui ne représentait aucun danger pour eux, atteste que leur mission n’était pas de « venger Mahomet » de l’humour gras de Charlie Hebdo.

Cette opération vise à créer le début d’une guerre civile

Le fait que les assaillants parlent bien le français, et qu’ils soient probablement Français, ne permet pas de conclure que cet attentat est un épisode franco-français. Au contraire, le fait qu’ils soient professionnels contraint à les distinguer de possibles commanditaires. Et rien ne prouve que ces derniers soient des Français.

C’est un réflexe normal, mais intellectuellement erroné, de considérer lorsque l’on vient d’être attaqué que l’on connaît ses agresseurs. C’est le plus logique lorsqu’il s’agit de criminalité normale, mais c’est faux lorsqu’il s’agit de politique internationale.

Les commanditaires de cet attentat savaient qu’il provoquerait une fracture entre les Français musulmans et les Français non-musulmans. Charlie Hebdo s’était spécialisé dans des provocations anti-musulmanes et la plupart des musulmans de France en ont été directement ou indirectement victimes. Si les musulmans de France condamneront sans aucun doute cet attentat, il leur sera difficile d’éprouver autant de peine pour les victimes que les lecteurs du journal. Cette situation sera perçue par certains comme une complicité avec les meurtriers.

C’est pourquoi, plutôt que de considérer cet attentat extrêmement meurtrier comme une vengeance islamiste contre le journal qui publia les caricatures de Mahomet et multiplia les "unes" anti-musulmanes, il serait plus logique d’envisager qu’il soit le premier épisode d’un processus visant à créer une situation de guerre civile.

La stratégie du « choc des civilisation » a été conçue à Tel-Aviv et à Washington

L’idéologie et la stratégie des Frères musulmans, d’Al-Qaïda et de Daesh ne préconise pas de créer de guerre civile en « Occident », mais au contraire de la créer en « Orient » et de séparer hermétiquement les deux mondes. Jamais Saïd Qotb, ni aucun de ses successeurs, n’ont appelé à provoquer d’affrontement entre les musulmans et les non-musulmans chez ces derniers.

Au contraire, la stratégie du « choc des civilisations » a été formulée par Bernard Lewis pour le Conseil de sécurité nationale états-unien, puis vulgarisée par Samuel Huntington non plus comme une stratégie de conquête, mais comme une situation prévisible. Elle visait à persuader les populations membres de l’Otan d’un affrontement inévitable qui prit préventivement la forme de la « guerre au terrorisme ».

Ce n’est pas au Caire, à Riyad ou à Kaboul que l’on prône le « choc des civilisations », mais à Washington et à Tel-Aviv.

Les commanditaires de l’attentat contre Charlie Hebdo n’ont pas cherché à satisfaire des jihadistes ou des talibans, mais des néo-conservateurs ou des faucons libéraux.

N’oublions pas les précédents historiques

Nous devons nous souvenir qu’au cours des dernières années, nous avons vu les services spéciaux états-uniens ou de l’Otan
- tester en France les effets dévastateurs de certaines drogues sur des populations civiles;
- soutenir l’OAS pour tenter d’assassiner le président Charles De Gaulle;
- procéder à des attentats sous faux drapeau, contre des civils, dans plusieurs États membres de l’Otan.

Nous devons nous souvenir que, depuis le démembrement de la Yougoslavie, l’état-major états-unien a expérimenté et mis en pratique dans de très nombreux pays sa stratégie des « combats de chiens ». Elle consiste à tuer des membres de la communauté majoritaire, puis des membres des minorités en renvoyant les responsabilités dos-à-dos jusqu’à ce que chacun soit convaincu d’être en danger de mort. C’est de cette manière que Washington a provoqué la guerre civile aussi bien en Yougoslavie que dernièrement en Ukraine.

Les Français seraient bien avisés de se souvenir également que ce ne sont pas eux qui ont pris l’initiative de la lutte contre les jihadistes revenant de Syrie et d’Irak. À ce jour d’ailleurs, aucun d’entre eux n’a commis le moindre attentat en France, le cas de Mehdi Nemmouche n’étant pas celui d’un terroriste solitaire, mais d’un agent chargé d’exécuter à Bruxelles deux agents du Mossad. C’est Washington qui a convoqué, le 6 février 2014, les ministres de l’Intérieur de l’Allemagne, des États-Unis, de la France (M. Valls s’est fait représenté), de l’Italie, de la Pologne et du Royaume-Uni pour faire du retour des jihadistes européens une question de Sécurité nationale. Ce n’est qu’après cette réunion que la presse française a abordé ce sujet, puis que les autorités ont commencé à réagir.

Nous ignorons qui a commandité cette opération professionnelle contre Charlie Hebdo, mais nous ne devrions pas nous emballer. Nous devrions considérer toutes les hypothèses et admettre, qu’à ce stade, son but le plus probable est de nous diviser ; et ses commanditaires les plus probables sont à Washington.

Thierry Meyssan


Source(s) : Réseau Voltaire

mercredi 7 janvier 2015

Charlie Hebdo : un 11 septembre français ?

Vers onze heures trente, ce matin 7 janvier 2015, deux hommes puissamment armés attaquent la rédaction de Charlie Hebdo. La fusillade, qui commence comme une exécution,  laisse sur le pavé (provisoirement) douze personnes, sans compter quatre blessés dans un état désespéré. Trois autres au moins sont touchés. Parmi les victimes, deux policiers, mais aussi :
Charb (Bernard Charbonnier), directeur de la publication
Cabu (Jean Cabut)
Wolinski (Georges Wolinski)
Tignous (Bernard Verlhac)
Oncle Bernard (Bernard Maris)
Michel Renaud, fondateur de la biennale du carnet de voyage de Clermont-Ferrand
Les autres noms ne sont pas encore connus.

Il a aussi été annoncé que 34 autres personnes ont été emmenées à l'hôpital, profondément choquées.

Deux faits ont été remarqués par les témoins, dont les dires se recoupent. Ces hommes armés au moins d'une Kalachnikov et d'un lance-roquette parlaient français très bien (on les a distinctement entendus annoncer "On va venger le prophète"), et s'avançaient très calmement, sachant exactement ce qu'ils faisaient, comme des pros.

Cela amène à se poser sérieusement la question : n'est-ce pas à nouveau une intervention "sous faux drapeau" commise par des mercenaires, comme il en a été dénoncées beaucoup ces temps-ci ? Un tel attentat ne peut que cristalliser des haines, et servir de prétexte aux autorités pour resserrer encore la vis sur TOUS les citoyens. C'est pourquoi, comme pour le 11 septembre 2001, il conviendra de prendre avec beaucoup de circonspection les déclaration "des Autorités".

Citoyens, en tout état de cause, nos libertés sont de plus en plus en danger. Mais surtout, ne pas se tromper d'agresseur.

Le dernier dessin de Charb : prémonitoire ?