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lundi 28 décembre 2015

Le terrorisme légal s'étend sur le monde

Il y a déjà pas mal de temps que j'ai fait le parallèle . Il ne peut pas y avoir de doute. Entre l'État Français de 1940-1944 et le proconsulat actuel, c'est le même cadre "légal" qui s'applique. Même Sarkozy n'était pas allé aussi loin. La conjonction d'un ancien "Young Leader", d'un article d'importation franquiste et de plusieurs Sayanim est explosive. Comme le chef de l'État est aussi le chef des armées, on se retrouve avec une armée d'occupation sur les bras, renforcée par les structures de la Guardia Civile du même type que les hordes (GMR) de Pucheu de sinistre mémoire .
 
Bien malin, qui pourra démontrer le contraire. C'est le monde entier qui retombe très bas, avec les nouvelles figures en Argentine et au Venezuela (changement de majorité législative), et depuis un certain temps un nouveau président en Iran, le fameux Rohani qualifié par les "Occidentaux" de modéré : la chape de plomb soulevée un peu par l'ancien président Mahmoud Ahmadinejad est retombée. Même constat très pessimiste en Turquie, où le renouveau de l'ère Kémal est bâillonné par un extrémiste là aussi. De quel côté qu'on se tourne, le pire est en train de gagner . Heureusement, la Russie a fait le bon choix.
 
Pendant ce temps-là, les consommateurs consomment, il n'y a plus une seule grève, les médias ne parlent que d'élections de Miss quelque chose.....  Au secours !

vendredi 11 décembre 2015

Pourquoi dit-on que certains voudraient réduire la population mondiale ?


Réduire la population mondiale :

- affamer les enfants (voir ce que font des boîtes comme Glencore (associé avec Crédit Suisse)) par spéculation sur les stocks colossaux de biens alimentaires

- assécher des zones peuplées, détourner des accès à l'eau (voir un pays qui a détourné l'accès au Jourdain, mais c'est un exemple parmi bien d'autres)

- empoisonner d'autres zones, soit grâce aux rejets industriels, soit grâce à des produits à "usage agricole" où les utilisateurs tombent comme des mouches. Merci Monsanto.

- entretenir le chômage, la précarité, la misère généralisée, y compris dans "les pays riches"

- entretenir des guerres, où les deux parties sont généreusement armées et entraînées par les mêmes


Ce n'est pas l'avenir, c'est maintenant, tous les jours, dans un silence plein de bisounourseries, de bons sentiments étalés comme des sous-vêtements sales.


Non, ils ne s'en cachent même pas vraiment, dès qu'on cherche un tant soit peu les petites déclarations fleurissent dans ce sens , dont les aut eurs sont généralement des multimilliardaires.


Que leur faut-il ? Eux qui ne sont peut-être qu'une dizaine de milliers à l'échelle de la planète, et certainement bien moins encore, ont besoin de larbins pour leur service PERSONNEL, répartis sur le globe, de fournisseurs POUR EUX de nourritures haut de gamme et fiable, de voitures, d'avions, de bijoux ou vêtements sophistiqués. Tant mieux, si quelques nouveaux riches nés de ces services les rejoignent de temps en temps.


Le reste ? Il n'a pas d'importance. Cinq cent millions de serviteurs, c'est amplement assez. Y compris ceux qui meurent au fur et à mesure dans les mines, les usines restantes, et les services "utiles" pour eux.

mercredi 9 décembre 2015

Les suspects - n'y a-t-il pas confusion ?

Le Pouvoir en place, de plus en plus, a tendance à considérer tous « ses administrés », comme de potentiels suspects. D'où cette chasse incessante à l'opinion exprimée, rédigée, ou même seulement reconstituée par des faisceaux de mots-clefs censés révéler telle pensée.

Tous suspects ? En grande priorité, et très logiquement, il faut se pencher sur tous ceux qui se sont arrangés pour avoir un coin, grand ou petit, de pouvoir.

Pourquoi ce besoin de supériorité SUR d'autres ?

- - - - - - - - Par le statut d'enseignant, qui apporte le moyen de façonner d'autres personnes, d'en extirper ce que SOI-MÊME l'on considère comme MAL parce que précisément on a soi-même été formaté ainsi

- - - - - - - - Par le biais de l'argent , que l'on distribue, que l'on rémunère, que l'on place, que l'on traque : le banquier par ses manœuvres en arrive à orienter la vie même non seulement de ceux qui viennent le solliciter, mais de leurs enfants, liés par des dettes parfois contractées avant leur naissance.

- - - - - - - - Via des créations d'associations, de cercles de pensée, de sectes diverses, de cellules politiques, dont on accapare soigneusement la primauté seul, ou à plusieurs « complices ».

- - - - - - - - En se présentant à la charge de juristes, censés décider en interprétant des textes, du sort d'autres personnes. Là aussi une décision peut décider du sort de plusieurs générations de personnes.

- - - - - - - - En invitant "les électeurs" à confier leur sort pour un temps déterminé, à VOS choix, qui sont personnels en vertu de l'article 27 de la Constitution de la 5e République.

- - - - - - - - En suivant de longues études souvent très dirigistes, permettant ensuite de diriger à son tour, sans en connaître matériellement les tâches, nombres de personnes qui améliorent le sort de tous les autres (transport, énergie, santé…), aussi bien dans les hautes sphères des ministères, qu'à la tête de grandes entreprises publiques.

Tous ces canaux souvent s'entrecroisent, par copinage, par "esprit de corps" entre ceux qui ont suivi les mêmes études, et au gré des circonstances, casent untel et untel en espérant bien un retour d'ascenseur plus tard.

C'est pourquoi ce sont TOUS CEUX-LÀ qui d'office sont suspects. Tous. Ce sont également ceux qui, par jalousie de leur statut "supérieur" (dans leur esprit), suspectent tous les autres.

L'analyse marxiste trouve là son grand clivage, entre la classe dominante, et la classe dominée. La chose est d'autant plus traîtresse, que certains parmi les dominés, parce qu'ils ont une parcelle de pouvoir octroyée par ceux du dessus, s'imaginent vraiment y être conviés. Ils sont seulement trompés, malgré souvent une grande intelligence, parce qu'il leur est caché l'ensemble du Système, dont ils ne peuvent voir qu'une partie.

Oui, oui, la Grande Magouille du "Haut" est le panier de crabes des suspects, panier qu'un jour, par bribes ou d'un seul coup, il faudra vider.

lundi 7 décembre 2015

Les socialistes bolivariens ont été battus au Venezuela

Qui va en parler aujourd'hui ? La défaite est lourde.

Au bout de 16 ans, le Venezuela de Chavéz aura vécu. Son successeur Nicolas Maduro  n'aura pas réussi à empêcher la coalition des grands bourgeois d'affamer le peuple, suscitant une vague de mécontentement dirigée bien sûr (médias aux ordres de l'opposition obligent) contre le gouvernement. C'est dans les supermarchés vidés par calcul que tout s'est joué.

Il faut dire que le peuple bolivarien avait affaire à forte partie. Il a voulu jusqu'au bout rester légaliste, il n'a pas cherché à nationaliser de force les médias, et les grandes entreprises en cheville avec les États-Unis. En somme il s'est lui-même offert en pâture aux lions. Le président Maduro n'avait pas la poigne de son prédécesseur et mentor. Il n'a pas voulu instaurer une dictature, désormais ce sont ceux qui combattaient contre lui qui auront tout loisir de l'instituer.

C'est un fait, que le Président a reconnu aussitôt. La coalition de droite soutenue par Washington, la MUD (Table de l'unité démocratique) a obtenu aux législatives 99 sièges, alors que le Parti socialiste unifié du Venezuela (PSUV) n'a pu en décrocher que 46. Il y avait 167 sièges à pourvoir. La Présidente du Conseil national électoral, Madame Tibisay Lucena, a cependant fait remarquer que quelques sièges sont encore mal assurés, et le décompte, à peine terminé. Vu la différence entre les résultats, cela ne change rien.

Le Président dans son discours n'a pu que faire état de sa grande loyauté envers les institutions qui désormais brisent le grand espoir des classes laborieuses vénézuéliennes :
" Nous sommes venus avec notre morale, avec notre éthique, pour reconnaître ces résultats adverses, pour les accepter et pour dire à notre Venezuela que la Constitution et la démocratie ont triomphé ".

Désormais le pétrole de Maracaïbo ne coulera plus pour le bien du peuple, mais il sera accaparé comme ailleurs, comme en Libye par exemple, par les multinationales qui soutiennent le régime totalitaire de Washington. Désormais les plus démunis, qui avaient un temps relevé la tête, vont retomber dans une misère comparable à celle de leurs voisins colombiens. On ne peut que constater une dure épreuve pour le socialisme bolivarien. Dans d'autres pays d'Amérique du Sud, il subit également de rudes coups. Il suffit de penser aux difficultés du Président Evo Morales en Bolivie.

Que se passe-t-il ? La bête immonde du Capitalisme que l'on pensait en difficulté, a-t-elle retrouvé un nouvel élan dans son échec même ? Les résultats électoraux en France, à l'issue d'un premier tour sans vraiment de surprise, le confirmeraient.